jeudi 30 septembre 2010

Promotion Rikiki au Salon Mères et Cie

Si vous allez au Salon Mères et Cie cette fin de semaine aux Galeries de la Capitale, passez donc voir Caroline et Marie-Hélène, au kiosque de BBboom, elles pourront vous remettre un petit quelque chose de fort utile pour magasiner chez Rikiki....

mercredi 29 septembre 2010

Souper-spectacle

Douce, au souper : «Maman! Souriceau m'a craché d'ans face!

Souriceau : Meuhhh! Même pas!

Douce, larmoyante : Oui! Tu m'as craché!

L'Ingénieur : Pfff! Ça se dit pas, «tu m'as craché»!

Souriceau, tirant la langue : Ouais, tu sais même pas parler!

Maman : Hey! On se calme! On ne crie pas à table.

1, 2, 3, 4, 5 secondes passent.

L'Ingénieur : Souriceau, c'est dégueulasse le bruit que tu fais quand tu manges!

Souriceau : Meuhhh! Même pas!

Maman : Ingénieur, j'ai dit silence.

L'Ingénieur : C'est pas moi, c'est elle qui est dégueulasse!

Souriceau, à deux tons du hurlement : Meuhhh! Je suis pas dégueulasse, c'est toi le dégueulasse!

Douce, en gloussant, à Bébé M : C'est vrai, hein, que c'est dégueulasse?

Bébé M : Rhihi! Rhihi!

Maman, le ton sec : Ça suffit! Non, mais, est-ce qu'on peut manger tranquille, un peu?

Souriceau, à l'Ingénieur : Toi, tu sens l'odeur!

L'Ingénieur : Pff! C'est toi qui pue!

Douce et Bébé M, à l'unissons : hahaha!

Souriceau, dont le ton de voix a encore monté d'un cran : Nooon! Je pue paaaaaaas!!!! Vas-tu comprendre quelque chose dans ta viiiiiie?

Papa, avec sa grosse voix : Plus un mot!»

1, 2, 3, 4, 5 secondes passent.

Maman : «Bon, ça fait du bien un peu de tranquilité... C'est plus agréable un souper calme, on va pouvoir se raconter notre journée. Toi, Souriceau, comment ça s'est passé à l'école?

Souriceau : Avec notre professeur, on a parlé de la communication. C'est important de communiquer au lieu de se chicaner.

L'Ingénieur : Ah oui, je me souviens de ça! Tsé, je vous avais dit que je trouvais ça vraiment plate quand vous criez après moi au lieu de me parler doucement.

Papa et Maman : hum, hum...

Souriceau : C'est vrai ça, ça donne rien de crier après nous! Pourquoi vous le faites quand même?»

Je ne sais pas... pulsion subite incontrôlable?

dimanche 26 septembre 2010

Atelier Rikiki : Massage pour bébé

Cet automne, nous lançons les Ateliers Rikiki, une série d'activités gratuites pour les parents.

Nous commençons la série avec un atelier d'introduction au massage pour bébé, donné par Sarah Leblanc, de Mosaïk Massothérapie.

Les parents sont bienvenus avec leur bébé, le mercredi 6 octobre de 9h à 10h. C'est à la boutique, et les réservations peuvent se prendre sur place ou par téléphone : 418 524-9101

Le 4 novembre, c'est Marie Champagne, d'Essentiel Naissance, qui viendra animer une conférence sur l'hypno naissance et présenter différentes techniques de contrôle de la douleur lors de l'accouchement. La conférence débutera à 19h30, toujours à la boutique.

D'autres activités sont en préparation, je vous tiens au courant!

Girl power

L'Ingénieur, du haut de ses huit ans, a parfois des réflexes machistes à l'endroit de ses soeurs. Bien que je compatisse à sa situation minoritaire (seul gars devant trois soeurs), vous comprendrez bien que la mère moderne en moi ne puisse tolérer ces manifestations de sexisme primaire.

Souriceau (6 ans) : «Maaaaman! L'Ingénieur ne veut pas que je joue aux Légo!

Ingénieur : Je veux jouer à Star Wars tranquille! Elle ne comprend rien!

Souriceau : Ben oui, je comprend! Je connais ça Star Wars!

Ingénieur : Non, tu comprends rien, t'es une fille!

Maman : Qu'est-ce que le fait qu'elle soit un fille vient faire là-dedans? Elle l'écoute autant que toi, et elle connaît tous les personnages, je te signale. Fais-lui une place, tu vas voir, ça va être bien plus intéressant de jouer à deux.

L'Ingénieur, se lève, furieux : Pas question! Si c'est comme ça, qu'elle joue toute seule. Je vais dans ma chambre.»

Maman le laisse faire, en se disant qu'il se punit lui-même. S'il préfère rester seul que de jouer avec sa soeur sous l'unique prétexte qu'elle est une fille, qu'il aille s'ennuyer un peu, ça lui apprendra. Non mais.

Puis, à la table, Souriceau s'installe au Légo, tout enthousiaste.

Prenant sa petite voix pointue, elle lance l'action : «Viens Annakin, on va aller danser dans le jardin de fleurs»

jeudi 23 septembre 2010

La concurrence

Onde de choc vendredi dernier chez Rikiki : une boutique concurrente déménage ses pénates et vient s'installer à deux rues de chez nous!

La première réaction a été assez émotive, et pas nécessairement positive : la ville est grande, elle aurait pu aller ailleurs! Même si le marché de Rikiki ne se restreint pas uniquement au quartier, il y a tout de même un risque de se cannibaliser l'une et l'autre qui n'est pas à négliger. Si elle ne l'a pas vu, il me semble évident à moi.

J'imagine que notre installation à Limoilou en novembre dernier a pu susciter le même genre de réactions chez d'autres propriétaires de boutiques à Québec... Nous ne voulions nuire à personne, mais, tout de même, notre arrivée a probablement eu des impacts sur l'achalandage de certains. Si le milieu des boutiques pour bébés est très courtois, et davantage axé sur la collaboration que sur la concurrence, il n'en demeure pas moins que nous sommes «en affaires», et que, parfois, dans ce bateau, on joue sa survie.

L'option d'avoir une boutique concurrente ne faisait certainement pas partie de mes scénarios chouchous, mais, maintenant que les dés sont jetés, il faut voir comment composer avec cela de la meilleure manière possible. La preuve que le milieu est assez courtois? Notre future voisine nous a contacté pour discuter différentes options qui pourraient nous aider à développer nos complémentarités. Je ne sais pas comment ces discussions aboutiront, mais ce sera déjà un début. Je ne crois pas que le propriétaire du Jean-Coutu qui a ouvert le mois dernier au coin de la rue ait eu la délicatesse de contacter celui du Brunet et du Familiprix situés juste à côté...

Je vous tiens au courant. En attendant, je réfléchis à des manières d'améliorer la boutique pour la rendre encore plus attrayante!

mercredi 15 septembre 2010

Ballade du dimanche

Dans pas mal de sphère de ma vie, en particulier pour ce qui est de l'éducation des enfants, je suis une partisane du moindre effort. Comprendre la suite implicite : moindre effort... pour un maximum de résultats, bien entendu!

Voici un exemple de quelque chose qui aurait pu non seulement devenir épuisant, voire dangereux, mais qui s'est réglé sans énergie dépensée inutilement.

Dimanche après-midi, quelque part sur la 20 entre Montréal et Québec, Maman est en voiture avec l'Ingénieur, Souriceau et Douce. Une heure après le départ :

Souriceau, dans son monde : «Assoka, vite, va dans la voiture jaune!, dit Anakin.

L'Ingénieur : Peuh! Trop pas rapport! Une auto jaune!

Souriceau, le ton qui grimpe : LAISSE-MOI TRANQUILLE!

Maman, qui sert un premier avertissement : Les enfants, ça suffit! Défense de faire de la chicane, c'est dangereux parce que ça me déconcentre!

L'Ingénieur : Gnagnan, t'as dit «auto jaune», gnagna!

Souriceau : MAMMMMANNNNN!»

Petite sensation d'énervement chez Maman. L'énervement, ça vous gruge la bonne humeur et l'énergie, c'est très très mauvais. J'ai donc pris la première sortie, et, quelques centaines de mètres plus loin, je me garais sur l'accotement d'une petite route de la campagne Plessisvilloise.

L'Ingénieur : «Maman, qu'est-ce que tu fais?

Souriceau : Est-ce qu'on peut descendre se dégourdir?

Douce : Est-ce qu'on est arrivé?

Maman : Non, on ne bouge pas de son siège, et on n'est pas du tout arrivé à la maison. On va rester ici jusqu'à ce que ce soit bien tranquille dans la voiture

Pendant 5 minutes, j'ai relaxé -mais vraiment relaxé!, au son des plaintes paniquées des enfants.

Souriceau : «Mais on n'arrivera jamais!

L'Ingénieur : Est-ce qu'on peut repartir, on va être tranquille, promis!»

On est finalement reparti, et la suite du voyage s'est déroulée dans un tel calme qu'on aurait pu penser que j'étais seule à bord.

La prochaine fois, j'amène un livre.

dimanche 12 septembre 2010

Suggestion du dimanche

J'aime beaucoup ce blog tout en dessins et plein d'humour : Je veux un bébé

Le post d'aujourd'hui est, comment dire? Assez aligné avec ma pensée!

Vous m'en donnerez des nouvelles!

mardi 7 septembre 2010

Bien vivre l'allaitement, un livre à savourer!

Voici un texte que j'ai demandé à mon amie Catherine : d'abord parce que ce n'est pas déplaisant de faire écrire les autres à sa place, mais aussi et surtout parce que j'avais envie qu'elle partage avec vous son point de vue sur un livre à qui je prédis de nombreuses rééditions.

« Enfin ! » se sont écriées plusieurs lors de la parution de Bien vivre l’allaitement, une collaboration de Madeleine Allard et d’Annie Desrochers publiée chez Hurtubise au printemps dernier. Car il semblerait que sur un sujet au cœur d’une décision aussi importante (allaiter ou ne pas allaiter ?), l’ouvrage de référence était encore à venir. Si on se fie aux réactions enthousiastes des chroniqueuses, des mères et des intervenants du milieu périnatal, c’est un dossier réglé : Bien vivre l’allaitement serait LE livre sur l’allaitement. Et la future maman que je suis, totalement ignorante et pleine de curiosité, l’a littéralement dévoré. Écrit dans un style accessible et élégant, exempt du ton moralisateur qui accompagne souvent ce genre d’ouvrage (ce que c’est ennuyant le Bien vivre avec son enfant ! pratique, mais ennuyant !), il s’agit d’un guide précieux pour quiconque s’intéresse à cet acte tout naturel mais qui semble exiger tant d’énergie. Car c’est bien beau de se faire dire qu’il FAUT allaiter son enfant, je connais des parents qui se sont trouvés un peu démunis lorsqu’est arrivé le moment de mettre en pratique ce qui est devenue une directive de la santé publique et un impératif de la maternité idéale. À cet égard, Madeleine Allard et Annie Desrochers livrent un discours à la fois rassurant et déculpabilisant face à une foule de petites choses entourant l’allaitement et les soins à apporter à l’enfant (ah ouin, écraser les légumes à la fourchette dans son assiette ? Et moi qui m’imaginais en usine à congeler des purées…).

Bien que le livre affiche un parti pris clair en faveur de l’allaitement maternel, il présente aussi le point de vue de celles pour qui l’allaitement n’a pas fonctionné et partout il informe, sans dicter aux parents la conduite à adopter. Fruit de cinq ans de recherches, l’ouvrage abonde en informations claires et simples qui permettent à chacun et à chacune de prendre ses décisions. Pour ne citer que quelques exemples, le chapitre 11 s’avère précieux pour les mères qui désirent allaiter mais qui, pour impliquer le conjoint ou la conjointe, pour un retour au travail ou tout simplement prendre un peu de repos ou se payer un souper bien arrosé, souhaitent utiliser occasionnellement le biberon ; on y trouve une foule de trucs pour que la transition entre le sein et le biberon soit facilement acceptée par le bébé et que la production de lait soit maintenue. Le chapitre 9 présente quant à lui des alternatives aux suppléments de vitamine D qui sont souvent prescrites aux nouveaux-nés allaités ; les auteures présentent des données précises et récentes sur les quantités que la mère peut absorber pour atteindre la concentration nécessaire dans le lait maternel ou sur le nombres de minutes pendant lesquelles elle peut s’exposer au soleil sans danger avec l’enfant, deux solution qui peuvent se substituer aux suppléments vitaminiques pour nouveau-né. Quant aux chapitres 14 et 15, ils permettent à chacune de prendre une décision éclairée sur l’alimentation et sur la consommation d’alcool. Ici point d’interdits, mais plutôt des faits.

Bref, l’ouvrage offre un point de vue honnête sur les joies de l’allaitement et sur ses difficultés et ses obstacles, sans dramatiser et en offrant toujours des solutions variées, adaptables et qui semblent simples. On y trouve de plus des informations utiles (et rassurantes !) sur toutes sortes de sujets : le sommeil du bébé, sa prise de poids normale, l’introduction des aliments, les réactions des plus grand face à l’allaitement. Et des réponses à plusieurs questions à plusieurs questions concrètes : Comment se passe la première tétée ? Quelle quantité de lait est-on supposé produire ? Comment savoir si le bébé est rassasié et si il boit assez ? En prime, le site Internet du livre (http://bienvivrelallaitement.com/) contient une foule de compléments au livre qui présentent des versions condensées et rapidement accessibles des informations les plus importantes, des liens vers des ressources en allaitement, des fiches sur de nombreux médicaments et leur compatibilité avec l’allaitement.

Catherine, collaboratrice invitée