vendredi 24 décembre 2010

Joyeux Noël

Je vous souhaite
à tous
et
toutes
une merveilleuse journée de Noël

Horaire des fêtes

24 décembre : ouvert jusqu'à 13h.
25 décembre : fermé
26 décembre : fermé
27 décembre : ouvert, sur rendez-vous
28 décembre : ouvert 10h-16h
29 décembre : ouvert 10h-16h
30 décembre : ouvert 10h-16h
31 décembre : ouvert 10h-16h
1er janvier : fermé
2 janvier : fermé
3 janvier : fermé
4 janvier : reprise de l'horaire habituel

mardi 21 décembre 2010

Le Noël de Mme Linda

Mme Linda, c’est la dame qui s’occupe de l’entretien de la boutique et de la maison. Sa petite annonce épinglée sur le babillard de la pharmacie était écrite en vert sur un carton orange, encadrée par des collants brillants en forme de chien. «Une femme de ménage qui colle des petits chiens brillants sur son annonce, ça m’inspire confiance», avais-je dit à l’époque à une copine en lui montrant le carton.

Et nous avons engagé Mme Linda. Elle vient une fois par semaine à la boutique, et une autre fois à la maison. Elle travaille bien, et elle est gentille : «Ça me rend fière quand je m’en vais de votre maison et que tout est propre», qu’elle m’a dit l’autre jour. «Y’a de quoi…», que j’ai pensé sans le dire, en répondant par un grand sourire.

Elle s’est aussi entichée du chien. Même si Bella se fait un plaisir de lui voler ses éponges et ses serpillères (on en a retrouvé une cachée dans la neige cette semaine), elle la trouve ben fine, et elle lui a même apporté des bébelles à ronger cette semaine. «Un cadeau de Noël pour mon chienchien préféré!», a-t-elle dit en riant pendant que le chien sautait partout autour d’elle. C’était une bonne idée : les toutous, les poupées et les Playmobils des enfants n’ont jamais connu autant de répit que depuis que Bella a ses nouvelles bébelles. Pas qu’on ne lui en avait jamais donné, mais il faut croire que celles de Mme Linda ont un petit quelque chose.

Pour en revenir à Mme Linda, d’ailleurs, elle était particulièrement joyeuse cette semaine, et chantonnait en travaillant : «Je suis grand-mère!, qu’elle a lancé à Yves.

Yves : Félicitations! Un garçon, une fille?

Mme Linda : Une belle grande fille… de quatre ans!

Yves : Quatre ans?

Mme Linda : J’avais perdu mon fils, depuis près de 30 ans que je le cherchais. On s’est retrouvé il y a 3 jours. Il est rendu à 33 ans, mon grand! Et il a une petite fille de quatre ans. J’ai une photo ici, de tous les deux : ils sont beaux hein?

Yves : Vous l’aviez perdu?

Mme Linda : Son père était parti avec lui, et je ne l’ai plus revu. Quand il était petit, il savait que la femme de son père n’était pas sa mère, mais il ne savait pas mon nom ni où j’étais.

Yves : Ça a dû être difficile…

Mme Linda : Oh, oui! Mais c’est fini : on s’est parlé au téléphone, et je m’en vais le voir en fin de semaine.»

Je n’étais pas là, c’est Yves qui m’a raconté.

«Et tu l’as laissée partir comme ça?», que j’ai demandé, la gorge serrée.

Oui, il laissée partir, bien sûr. Mais demain, je dois aller la voir pour lui laisser une carte de Noël, et je vais apporter aussi un album de collants, avec des chiens. «J’ai pensé que ça pourrait faire plaisir à votre petite fille», que je lui dirai.

dimanche 19 décembre 2010

Un prix pour Rikiki!

Une autre belle nouvelle cette semaine : Rikiki a gagné un prix Ferdie!


Pour la quatrième année, le Ferdie (Fonds d'Études et de Recherche en Design Intérieur de l'Est) organisait son grand concours de design a l'échelle du Québec, visant à récompenser les meilleurs projets de design de l'année.

Et dans la catégorie Prix Spéciaux - Grandes idées, petits budget, c'est le Groupe G4 qui a remporté les honneurs pour sa conception de la boutique Rikiki.

Toutes nos félicitations à l'équipe du Groupe G4, et à Daniel Brisson en particulier, avec qui nous avons adoré travaillé.

Et je m'en voudrais de ne pas souligner la distinction obtenue par un de nos fournisseurs, Toy Toy, qui a obtenu une palme dans la catégorie Design de produits - Développement durable - éco design, pour ses fauteuils en carton recyclé (nous les avons en boutique, vous pouvez les trouver ici). Bravo!

Je vous invite tous, d'ailleurs à aller faire un tour des lauréats de chacune des catégories, il y a du talent au Québec, c'en est réjouissant.

jeudi 16 décembre 2010

Aucune trace de formamide dans les tapis Skip hop

Bonne nouvelle aujourd'hui. Si l'organisation de Santé Canada est restée complètement muette au sujet du formamide et n'a pas répondu à mes courriels insistants, la compagnie Skip hop nous a fait parvenir un communiqué aujourd'hui, que je reproduis ici :


All Skip Hop products, including the Playspot, meet or exceed regulatory safety standards in the USA and Europe, without exception. We do not add Formamide to Playspot, although it can be a byproduct of the EVA foam manufacturing process (which includes such items as flip flops and many bath toys). That said, due to these concerns, we have tested Playspot using ISO 16000 methods. We are pleased that our Playspots received the lowest possible score, 2ug/m3 (less than 2 millionths of a gram per cubic meter) for Formamide emissions, the lowest measurable result with this testing method. These tests show that - within the limits of the test – its presence is essentially not detectable. Therefore, the Playspot is a safe EVA floor mat option for children and you should feel confident that we have specifically tested for this issue.

En gros, on y dit que Skip hop est à l'avant-garde du respect des normes et des standards de sécurité, et que la compagnie, bien entendu, n'ajoute de formamide à aucun de ses produits.

Toutefois, comme le formamide aurait pu s'insérer dans la chaîne de production des tapis Skip hop par l'intermédiaire de la mousse de vinyle (EVA) avec laquelle ils sont fabriqués, la compagnie a décidé de soumettre les tapis à un test, lequel s'est révélé négatif.

La norme ISO 16000, qui a servi de base pour le test, et dont j'ai trouvé une brève présentation sur le site de l'Organisation internationale de normalisation, est utilisée pour doser l'émission de composés volatiles organiques dans les matériaux de construction, dont le formamide. Les tapis Skip hop ont obtenus au test la plus faible note qu'il leur était possible d'obtenir, ce qui permet de conclure qu'il n'y a pas de trace de formamide dans ces produits.

Il est certain que l'on peut objecter à ce résultat qu'un test mené par une compagnie n'est pas aussi fiable qu'un test mené pour le compte d'une organisation indépendante. En effet.

Toutefois, comme Skip hop est une compagnie très sérieuse, je ne pense pas qu'elle mettrait en jeu sa réputation en affirmant que ses tapis sont exempts de formamide si ce n'était pas le cas. Des analyses auront lieu en Europe au cours des prochains 3 mois (au moins là-bas il y en aura...) menées par les autorités, et s'il s'avérait que la Skip hop avait menti, ce serait extrêmement dommageable pour son image.

Pour cette raison, et plus particulièrement en raison de l'excellente réputation des produits Skip hop en regard de la sécurité, nous avons décidé, chez Rikiki, de reprendre la vente de tapis de sol Skip hop.

Ils sont donc dès maintenant à nouveau disponibles pour la vente sur notre site web. Gâtez-vous! ;)

mardi 14 décembre 2010

Tapis de sol Skip hop et formamide

(MISE À JOUR : Veuillez noter que nous avons repris la vente des tapis Skip hop à la suite d'un communiqué de la compagnie Skip hop, que nous avons repris dans le billet que vous trouverez ici))


Une des nouvelles importantes pour Rikiki depuis deux jours est cette interdiction par la France et la Belgique de vendre des tapis mousse destinés aux enfants.

Après des analyses, on a a découvert en Belgique que certains de ces tapis contiendraient du formamide, une substance toxique et cancérigène. Cyberpresse en parlait aujourd'hui, ici. Cet autre article précise que la vente des produits est suspendue dans les deux pays pour 3 mois, question de donner le temps aux autorités de faire les analyses nécessaires. Il en est aussi question ici.

Cette nouvelle nous préoccupe beaucoup chez Rikiki, car nous vendons le tapis de sol Skip hop, lui aussi touché par cette interdiction en France et en Belgique. Notre premier réflexe a été de contacter directement la compagnie, afin d'obtenir davantage d'information sur la possibilité que les tapis Skip hop contiennent de la formamide. Nous n'avons pas encore reçu de réponse, et, par mesure de précaution, nous suspendrons la vente des tapis Skip hop tant que la question ne sera pas éclaircie. Nous laisseront toutefois les tapis de sol Skip hop affichés sur notre site tant qu'il n'y aura pas de fait nouveau, mais ils ne seront pas offerts pour la vente.

Pour quiconque possèderait déjà des tapis mousse Skip hop, nous recommandons toutefois de ne pas céder à la panique, et ce pour deux raisons.

D'abord, parce que les tapis de sol Skip hop sont actuellement parmi les plus sécuritaires sur le marché. Ils ne contiennent pas de BPA, pas de phtalates ni de PVC, et ils sont les seuls à être recommandés pour les bébés dès leur naissance (vous remarquerez que les autres marques de tapis précisent que leurs produits s'adressent à des enfants de 3 ans et plus). La compagnie Skip hop est extrêmement soucieuse de sécurité, et tous ses produits dépassent les normes de sécurité de l'industrie.

Et deuxièmement, parce que le formamide, en tant que substance organique volatile, disparaît des tapis après un certain temps ainsi qu'il est écrit dans l'extrait de l'article dont vous trouverez la version complète ici :

«L'association belge Tests-Achats, qui a révélé l'affaire en 2009, assure que le "formamide, comme les autres composés organiques volatils trouvés dans les tapis, s'évapore avec le temps et finit par disparaître". A en croire l'association, ce sont les tapis neufs qui peuvent émettre, "pendant plusieurs semaines mais de façon décroissante", ces substances dangereuses à respirer.»

Nous suivons la situation avec attention, et, nous ajusterons nos politiques en fonction de son évolution.

On peut voir la fiche technique de la formamide sur le site de substance chimique du Canada.

dimanche 12 décembre 2010

Vos meilleures purées de Noël

Pas des purées de pommes de terre, non, je veux connaître vos recettes de meilleures purées pour bébés!

C'est que nous, les adultes, on se gâte à Noël, n'est-ce pas, et que ce ne serait que justice de servir à Bébé autre chose que la sempiternelle purée de carottes le soir du réveillon. Enfin, moi je trouve... ;)


C'est pour ça que nous avons lancé un petit concours amical sur Facebook, pour connaître votre meilleure combinaison en terme de purée. C'est jusqu'au 19 décembre, dans la section Discussion et, pour vous encourager, Rikiki remettra au hasard parmi tous les participants une magnifique bavette de la nouvelle collection de K-Boom, d'une valeur de 25$.

Pour vous donner une idée, on a déjà ces suggestions :

  • Millet-tilleul
  • Avocat-caroube-lait d'amande
  • Poire-courgette

C'est à rendre les parents jaloux!

jeudi 9 décembre 2010

Les bonnes manières à table

Maman : «Non, Mimi, on ne donne pas céréales à Bella.

Mimi : Nooooon, pas laales Bella.

Maman : Non.

Mimi, en glissant «subtilement» sa main pleine de céréales sous la table, juste à la portée du chien : Noooon.»

Pas tout à fait concluant. Mais, pour avoir essayé de montrer au chien à ne pas accepter de nourriture de Mimi, j'ai compris qu'il y avait plus à espérer à travailler sur l'éducation de ma fille que sur celle du chien.

mercredi 8 décembre 2010

Le nouveau site de Rikiki!

Notre nouveau site est maintenant disponible!

Ce fut une longue route, mais nous y voilà.

Je vous invite à aller zyeuter par là, et à le référer à vos amis ;)

Et, bien entendu, vos commentaires sont les bienvenus.

;)

Rikiki.ca

lundi 29 novembre 2010

Le fait accompli

Pour favoriser le sommeil des tout-petits, allez les épuiser dehors une demie heure avant de les mettre au lit. - Conseil d'une mère expérimentée, toujours en parfait contrôle de la situation

Après souper, 18h30. Il fait noir.

Mimi, 21 mois et décidée : «dooor!

Maman : Ah non, Mimi, pas dehors, c'est trop tard.

Mimi, en s'éloignant : Non, pas dooor.

Quelques minutes plus tard.

Mimi, avec son chandail de laine : Tton! Tton!

Maman : Oui oui, maman va attacher tes boutons.

Mimi s'en retourne et revient quelques minutes plus tard, en traînant sa salopette de neige : Souttt, Soutt!

Maman : Mimi, Maman a dit qu'on n'allait pas dehors.

Mimi, en s'asseyant pour enfiler sa salopette : Non, pas dooor. Tacher soutt!

Maman : Bon, d'accord, je t'aide à attacher tes bretelles, mais c'est juste pour s'amuser. On ne va pas dehors.

Mimi, s'en allant vers l'entrée : Non, pas door. Où bottes, où bottes?

Maman se garde bien de répondre, et décide de téléphoner à une copine, question d'avoir une occupation permettant de faire semblant d'ignorer les desseins de sa dernière. À cette étape, des yeux piteux et c'est fini, c'est sûr.

Sa conversation écourtée (Copine avait quand même ses deux enfants à gérer), Maman va jeter un coup d'oeil à Mimi, qu'elle trouve assise à l'entrée, tout habillée (manteau zippé), chapeau sur la tête, bottes au pieds, en train d'essayer résoluement d'enfiler sa deuxième mitaine (vous conviendrez qu'avec une main déjà enveloppée, la 2e mitaine est plus compliquée à mettre).

Maman, pour la forme : Mimi, tes bottes sont à l'envers. Et ton chapeau aussi.

Mimi, s'exécutant pour corriger l'erreur : Maman, Apo, door!

Maman : Bon, d'accord, on va aller faire une p'tit tour dehors... »

«Mimi s'est endormie en posant la tête sur l'oreiller! Une fois de plus, je réalise à quel point les conseils de Mère expérimentée sont précieux et efficaces. Une chance qu'elle est là!»

Concours Rikiki veut des amis pour Noël

Ben oui, Rikiki, le p'tit chat de la boutique, aimerait avoir tout plein d'amis pour Noël!

Et comme il sait qu'on n'attire pas les mouches (ou les souris!) avec du vinaigre, il va faire tirer un certificat-cadeau de 25$ parmi tous les fans de la page Facebook à chaque tranche de 25 fans supplémentaires qui afficheront haut et fort leur amour!

On commence le compte à 162 fans, prochain objectif pour le premier tirage : 187!

On vous attend!

mardi 23 novembre 2010

Un site de référence en santé

Cet été, je cabotinais un peu à propos du peu de mots que daignait prononcer Bébé M (que nous allons de ce pas rebaptiser Mimi, parce que Bébé, hein, ce n'est plus tellement représentatif), mais ce n'est pas parce que je riais de la situation que je ne me suis pas renseignée un peu...

Pour les questions concernant le développement des enfants ou la santé en général, un de mes sites de référence est celui de l'Hôpital de Montréal pour enfants. Sur la page sur les possibles retards de langage, on ne traite pas de «normes moyennes» de développement à respecter pour un âge donné (donc par de généralité du genre : normalement un enfant de 18 mois devrait dire 20 mots), on donne plutôt des repères assez précis pour détecter certaines pathologies ou troubles de langage.

J'aime assez cette approche : au lieu de tracer une ligne au centre d'une route pour illustrer la moyenne vers laquelle tous devraient tendre, on vient délimiter tous les côtés du terrain de jeu en proposant de surveiller les enfants qui pourraient s'égarer en allant trop loin.

Les produits Douce Mousse à l'honneur

Du 23 au 27 novembre les produits Douce Mousse vous sont offerts à 20% de rabais.

Gel pour le bain, crème de change, lotion hydratante, tous les produits Douce Mousse sont biologiques et doux pour la peau de bébé.


dimanche 21 novembre 2010

Résultat du concours «On se sent vraiment parent quand...»

Notre concours Facebook «On se sent vraiment parent quand...» se terminait ce midi.

Bravo à tous les participants, et à notre gagnante, Nancy, qui va recevoir un certificat-cadeau de 25$, et qui nous disait : «On se sent vraiment parent quand... notre enfant a un petit bobo... et que la seule personne qu'il veut voir est Maman!»

Je vous laisse avec quelques morceaux choisis, en vous suggérant d'y ajouter votre grain de sel si bon vous semble.

Alors, donc, nos fans se sentent vraiment parent quand...


  • On se met à chercher les restaurants «famille» juste pour être sûre de trouver un table à langer - Anie
  • On ça fait un «skouik» de jouet de bébé à chaque fois qu'on s'asseoit sur le divan - Jérôme
  • On trouve notre petit 30 secondes pour faire pipi, porte fermée et ventilateur allumé (pour masquer le bruit ambiant!) si calme et relaxant - Valérie
  • On parle de couleur de caca et de mamelons gercés sur notre mur Facebook - Christelle
  • On se couche à 8h30 le vendredi soir ben crevé et qu'on se lève le lendemain à 6h pour le patin de l'un, la natation d'un autre et le cirque du troisième - Marie-Ève
  • Notre parfum est Régurgi no 5 - Une autre Marie-Ève
  • Notre grande préoccupation se résume à la couleur et la quantité de selles que notre bébé fait dans sa journée - France
  • Tu te promènes à quatre pattes dans la bibliothèque en faisant des ouaf ouaf pour t'assurer que bébé suive le groupe de bibliobébé - Évelyne
  • On se surprend à nettoyer le visage de nos enfants avec notre salive, alors qu'on trouvait ça dégoûtant quand nos parents nous le faisaient - Cynthia
  • Par habitude, on bouge le panier d'épicerie comme si c'était un poussette avec un bébé qu'on essait d'endormir - Anne-Marie
  • La première chose qu'on remarque dans un parc d'attraction sont les salles d'allaitement ou les tables à langer au lieu des attractions - Mylène
  • Au lieu d'aller clubber, on passe notre samedi soir à pétrir un pain avec notre amoureux pour faire le bonheur d'un petit estomac le dimanche matin - Émilie
  • On ne se rappelle plus la dernière fois qu'on a acheté quelque chose pour soi et qu'on est toujours cassé - Julie
  • Il y a un bébé endormi entre toi et ton amant... - Une autre Julie
  • Dormir une nuit sans interruption devient un des plus beaux cadeaux de la vie - Marie-Pierre

Il y en a plein d'autres... Aller sur notre page Facebook pour la suite!

vendredi 19 novembre 2010

L'heure des devoirs

Maman : «Les filles, c'est l'heure de se coucher. Ça fait comme 10 fois que je le répète!

Souriceau : Mais, Maman! On travaille! J'aide Douce à faire ses devoirs.

(Pour votre information, Douce a 4 ans et n'a pas de devoir, et cette discussion se passe un vendredi soir)

Douce : Ouain! Il faut que je fasse mes devoirs!

Maman : Non, non, non. Pas de devoirs qui tiennent, c'est l'heure d'aller au lit.

Souriceau : Oh, mais pourquoi?

Maman : Parce que Je suis fatiguée, et que Je veux aller me coucher!

Douce : Tu peux aller te coucher, on ne fera pas de bruit.

Maman : Non, non, non! Je me couche après vous!

Souriceau : Pourquoi?

Maman : Parce que c'est de même, bon. Pis, go, go, allez finir vos devoirs dans votre lit!

Papa, qui passait par là : Qui a parlé d'aller faire ses devoirs dans son lit?

Maman : Oublie tes sous-entendus, mon seul devoir ce soir, c'est de dormir le plus vite possible.

L'Ingénieur, qui passait par là lui aussi (la maison n'est pas très grande) : Ouain. Tu devrais aller te coucher parce que t'es vraiment pas de bonne humeur quand t'es fatiguée...

Maman : Toi, mon ami, tu viens de me faire penser qu'on n'a pas terminé les trois phrases de ton devoir d'aujourd'hui. On pourrait s'y mettre tout de suite...

L'Ingénieur : Heu, non, merci. Je vais aller lire dans mon lit, je dois ABSOLUMENT terminer le Seigneur des anneaux cette semaine.

Maman : Bonne idée; mais ne lis pas trop tard, hein, parce que sinon, gare au résumé que je vais te demander d'écrire!

Peu à peu, la maison se calme, et Maman peut enfin penser à combler sa carence en sommeil des derniers jours.

Maman se glisse sous les couvertures en frissonnant de fatigue, relève la douillette jusqu'à ses oreilles, commence à se détendre un peu en étirant les jambes quand...

SLURPPPP! Sensation d'une grosse langue râpeuse sur les orteilles.

«HAAAAAAAAAA! Quessé ça?!!!»

Maman bondit hors du lit, juste avant de voir le chien se pointer le museau d'en dessous des draps.

Maman : «Yves, vient voir! Y'a toujours ben des limites à ne pas élever un chien: demain, je l'inscris à l'école de dressage, et je te garantis qu'elle va s'appliquer dans ses exercices!»

Après que Papa ait beaucoup rit de l'incident, en grondant néanmoins le chien pour la forme, Maman s'est recouchée et a fait de l'insomnie jusqu'à tard dans la nuit, au point de déranger Papa qui dort toujours facilement.

Papa, un brin sournois : «Tu sais, tantôt quand t'as parlé de devoirs dans le lit... Je connais des exercices qui aident vraiment à s'endormir...

Maman, obtue : Je ne veux plus entendre parler de devoirs!

Papa, déterminé : Je ne veux pas avoir l'air d'insister, mais me semble qu'on serait dû pour une petite révison.»

mardi 16 novembre 2010

Lutte à finir

L'Ingénieur, ses devoirs et moi n'avont jamais fait très bon ménage. Juste lui et moi? Pas de problème, c'est l'harmonie. Juste lui et ses devoirs? Pas de problème non plus, on pourrait parler d'une indifférence mutuelle. Mais le ménage à trois? Étincelles garanties! Je garde d'ailleurs des souvenirs impérissables des premiers six mois de sa première année : malgré l'avis de tous les spécialistes, mais surtout malgré lui et moi, les soirées de devoirs viraient souvent à l'affrontement sanglant.

On a appris au fil du temps à trouver des compromis, et, au fur et à mesure qu'il a pu prendre de l'autonomie dans ses devoirs, le problème s'est beaucoup aplani. Jusqu'à la semaine dernière : réagissant à un mois de dictées aux résultats médiocres, j'ai rouvert les hostilités.

J'ai imposé une nouvelle règle pour l'étude des mots de vocabulaire : une dictée de trois phrases de mon cru par soir, que l'on corrige ensemble. Après la correction, re-dictée des mêmes trois phrases. S'il y a encore des fautes, re-correction ensemble. Et re-dictée. Et re-correction. Jusqu'à ce qu'il ne reste plus de faute.

Un brin sadique, je vous l'accorde, surtout lorsqu'on doit annoncer, après la troisième ou quatrième itération qu'il manque encore le «s» à «nuage»... À la re-dictée qui suit ce genre d'annonce, on risque de lire :

SA M'ENERVE DE NIAISER J'EN AI MARRE

«C'est dommage, mon bonhomme, mais tu as fait une faute. On va réécrire celle-là aussi, je crois...», de répondre Maman, tortionnaire infatigable.

Aussi surprenant que cela puisse paraître, l'Ingénieur a fini par accepter de terminer le travail, et nous nous sommes quittés pour la nuit en assez bons termes.

Puis, ce matin :

L'Ingénieur à Souriceau : «Au moins, est-ce que tu sais c'est quoi le féminin et le masculin, ou le singulier et le pluriel?

Souriceau : C'est quoi, ça?

Ingénieur : Pff! T'es trop poche, tu sais même pas ça!

Souriceau : Non, je ne suis pas poche!

Ingénieur : Maman, c'est vraiment une catastrophe, Souriceau ne connaît même pas son français!»

Le tout suivi d'une petite discussion sur les manières élégantes de chercher noise à ses semblables.

Puis, un peu plus tard :

L'Ingénieur : «Maman, ça prend combien de temps quand on voyage à la vitesse du son pour aller à Montréal?

Maman : Je ne sais pas.

L'Ingénieur : Pff! À part le français et les mathématiques, tu ne connais pas grand chose! »

dimanche 14 novembre 2010

Atelier d'herboristerie

Pour tous ceux qui sont à Québec, il me fait plaisir de vous inviter à l'atelier-conférence que va donner Capucine Chartrand sur l'utilisation des plantes médicinales dans les soins aux enfants, ce jeudi.

Les détails sont sur l'affiche reproduite ci-bas. Je crois que ça risque d'être très très intéressant!

samedi 13 novembre 2010

On se sent vraiment parent quand...

C'est ce que je veux savoir!

Un petit concours sympathique sur notre page Facebook. Complétez la phrase «On se sent vraiment parent quand...» et courrez la chance de gagner un certificat-cadeau de 25$ chez Rikiki.

Une chance de gagner à chaque phrase soumise. Le concours se termine le dimanche 21 novembre à midi.

C'est un concours Facebook, mais je vais me faire un plaisir de transcrire ici les «preuves» de parentalité les plus percutantes, on va rire! ;)

jeudi 11 novembre 2010

Vente de débarras

Souriceau arrive de son cours de gymnastique en bondissant.

Souriceau : «Maman, Maman! Regarde, j’ai des tablettes de chocolat à vendre! On est chanceux, hein?

Maman, qui réussit à esquisser un rictus : Du chocolat? (Tu parles d’une luck)

Souriceau : On pourrait aller en vendre cet après-midi?

Maman : Aller en ven…? (Grand Dieu, aurait-elle l’idée d’aller faire du porte à porte?) NON! Euh, je veux dire, non ma chérie. Je vais t’en acheter une pour le dessert de ce midi, d’accord? On va commencer comme ça.

Souriceau, visiblement déçue : Ouin. (puis, dans un regain soudain d’énergie) Mais tu me donnes tes sous tout de suite! C’est moi qui m’en occupe!»

Souriceau, c’est Mademoiselle Maîtresse d’école : elle organise son monde avec fermeté et enthousiame, et s’implique à fonds dans la réalisation de ses projets. Un projet de vente de chocolat? Elle s’en occupe : pendant une semaine, chaque visiteur à la maison a eu droit à ce type d’accueil :

Invité : «Bonjour tout le monde! Tiens, Souriceau! Je suis content, ça fait longtemps que j'avais envie de te voir, je m'ennuyais!

Souriceau, sans perdre une seconde de son précieux temps en mondanité : Veux-tu du chocolat? C’est pour ma gymnastique!»

Comme parent, on a un petit malaise avec ce type d’entrée en matière, mais je dois reconnaître que c’est efficace : on n’a pas réussi à tout refiler aux amis et parents, mais presque. Le reste, on l’a mangé. Ben quin!

Mais y’a une chose, par contre, qu’on n’a pas faite.

On a «oublié» de ramener les sous à la gymnastique.

Meuunon, on ne les a pas gardés pour nous! On a juste décidé discrètement (sans le dire à Souriceau) de retarder au dernier jour la remise du magot. Et je crois que si vous aviez assité à la scène suivante, vous auriez fait pareil.

Fin du cours de gymnastique qui a suivi celui de la distribution des paquets de chocolat aux enfants :

Petite gymnaste qui revient en bondissant de manière enthousiaste vers sa mère : «Maman! Maman! Regarde, mon professeur m’a donné d’AUTRES tablettes de chocolat à vendre! On est chanceux, hein?»

Je ne vous dis pas la réaction de la mère.

dimanche 7 novembre 2010

Le marketing

Depuis le début de l'automne, je suis en mode «marketing» pour Rikiki. Ça n'a pas paru vraiment jusqu'à maintenant (et mon objectif n'est pas non plus que ça «paraisse» plus que ça), mais on a travaillé fort dernièrement.

J'ai décidé de m'engager à long terme avec l'Agence le Saint (qui a fait le logo de Rikiki, ça vaut la peine de vous rafraîchir la mémoire ici), pour structurer notre approche marketing et donner une touche un peu plus professionnelle, graphiquement parlant, à nos différentes communications. Dans la «vraie vie», ça ne changera pratiquement rien pour les clients, à part le fait que nos affiches, nos photos et nos dépliants (et bientôt notre site internet!) seront plus beaux.

Nous avons entre autres décidé d'exploiter davantage les médias sociaux, ce qui fait que nous serons davantage actifs sur Twitter et Facebook qu'avant. Pour ce qui est du blogue, il ne fait pas partie de la stratégie proprement dite : il reste mon espace personnel pour parler de ce qui se passe autour de la boutique, de la famille et des enfants. Pour être vraiment utile, commercialement parlant, il faudrait que mon blogue serve davantage de vitrine à Rikiki; il aurait fallu que j'y présente beaucoup plus de produits, toutes les nouveautés, etc. C'était d'ailleurs mon idée au départ, mais je me suis rendue compte que ça m'ennuyait considérablement, les articles juste «sur un produit». Ce qui m'amuse davantage, par contre, c'est de «ploguer» des produits dans les histoires que je raconte, parce que je sais bien que mes lecteurs ne sont pas dupes et qu'ils comprennent que c'est un clin d'oeil que je leur fais.

Je vais donc continuer dans cette voie, un peu comme avant (mais peut-être avec plus de «clin d'oeil»), à une exception près : avec notre nouvelle approche structurée, il y aura désormais au moins une promotion par semaine à la boutique. Je vais en parler ici, généralement le lundi, ainsi que sur Twitter et notre page Facebook. Pour certaines promotions, les coupons rabais devront être imprimés à partir de notre page Facebook, et je vous suggère donc de vous y inscrire (c'est dans notre stratégie!) pour être informés et pouvoir en bénéficer.

Cette semaine, pure coïncidence (hmmm, je me demande si ce mot existe sur la planète pub), la promotion concerne... les tabliers d'allaitement, tadam! (J'ai décidé de la promotion après avoir écrit l'article... Juré! En fait, c'est l'article de dimanche qui m'a donné l'idée) Obtenez 10% à l'achat en boutique d'un tablier d'allaitement Bébé au lait en mentionnant que vous avez vu la promotion sur Twitter, Facebook ou sur le blogue. Ils ne sont pas encore sur le site web, ce qui rend l'achat en ligne difficile, mais par contre, si vous voulez commander par téléphone (418 524-9101), Yves se fera un plaisir de vous faire bénéficier du rabais.

Pour vous dire à quel point j'ai la fibre «marketeuse» (ce n'est pas pour rien que je me fais aider par des professionnels), j'ai un peu l'impression de vous annoncer que vous aurez désormais un 2 minutes de pause publicitaire dans votre télé-roman hebdomadaire... Ça vous embête?

Le tablier d'allaitement, ou comment changer d'idée à propos d'un produit

Vous connaissez les tabliers d'allaitement? Ce sont ces grands morceaux de tissus colorés qu'on dépose sur soi, un peu à la manière d'une couverture (mais en mieux conçu) pour se protéger des regards indiscrets lorsqu'on allaite.

Vous en vouliez un? Il ne fallait pas en chercher chez Rikiki, parce qu'on n'en avait pas jusqu'à la semaine dernière. Non? Non madame! Ça m'arrive d'être bornée à propos de certains trucs, et les tabliers d'allaitement ont eu la malchance de faire partie des choses avec lesquelles je n'étais «pas d'accord».

À la question «Pour ou contre les tabliers d'allaitement»? J'étais contre. Pas beaucoup d'arguments; juste une espèce d'impression que c'était un produit qui renforçait cette idée que l'allaitement est quelque chose que l'on doit cacher à tout prix. Que, oui, il faut allaiter (parce que ça, bien sûr, personne ne vous dira de ne pas le faire!), mais que, de grâce, on ne vous voit pas faire, ou le moins possible.




Des clientes demandaient, à la boutique : «Vous avez des tabliers d'allaitement?» Et je disais : «Non, mais nous avons de très bons soutien-gorge et vêtements d'allaitement. Voyez comme les chandails Momzelle sont ingénieux : il n'y a pas un bout de peau qui paraît! Avec ça, nul besoin de tablier...»

J'ai gardé ce discours jusqu'à ce que j'en discute avec une copine :

Copine : «J'étais déçue que tu n'aies pas de tablier d'allaitement! Je été obligée d'acheter le mien ailleurs que chez toi!

(Ça, ça ne fait pas plaisir à la propriétaire de Rikiki. Par contre, pas question de vendre des produits auxquels je ne crois pas juste parce qu'ils sont en demande)

Valérie : Ouais, tu comprends, je ne suis pas tellement pour ça, moi, cette idée de se cacher complètement quand on allaite.

Copine : Ouais, mais penses-tu que c'est pour utiliser quand je suis toute seule dans mon salon?

Valérie : Heu, j'imagine que non...

Copine : Ben non! On avait un souper avec les beaux parents, et je me suis rendue compte que je bloquais complètement à l'idée d'allaiter devant mon beau-père, surtout que le bébé prend du temps à attraper le sein et qu'il faut faire plusieurs essais...

Valérie : Ouais, vu de même...

Copine : Et, avec le temps des fêtes qui arrive, je ne me voyais pas faire essais sur essais, carrément les «boules à l'air» devant la famille réunie, pas plus que d'aller m'isoler dans une chambre en plein coeur du party ou du souper de famille.

Valérie : Stop, je suis convaincue! Je vais faire une commande!»

Et, c'est grâce à cette conversation que j'ai changé d'idée et que, depuis la semaine dernière, vous pouvez trouver les tabliers d'allaitement Bébé au lait chez Rikiki. J'ai choisi cette marque parce que je les trouve très bien conçus, particulièrement en ce qui a trait au morceau de plastique souple que l'on retrouve au-dessus de la poitrine de la maman, qui lui permet de voir le positionnement du bébé seulement en baissant les yeux.

Et, rétroactivement, je me suis trouvée un peu extrémiste, moi qui suis la première à reprocher ce trait de caractère aux autres : l'allaitement n'est pas une religion et il n'y a aucun dogme qui devrait nous dicter quoi que ce soit. Pudique, pas pudique, alternance sein-biberon ou juste le biberon : l'important, c'est d'être à l'aise et de s'organiser pour être bien dans le maximum de situations possibles. Y'a des fois où on est «à boutte» malgré tout, c'est inévitable (croyez-moi!), mais l'objectif devrait être d'essayer de limiter ces situations en s'organisant pour être bien avec nos choix. Pour le reste, on s'en fout!

Bonne semaine!

vendredi 5 novembre 2010

Un orgasme en accouchant, c'est possible!

Dans le cadre des activités organisées par Rikiki depuis le début de l'automne, nous avons eu le plaisir hier soir d'assister à une fascinante conférence sur l'hypno-naissance donnée par Essentiel Naissance. Et la soirée s'est conclue sur cette note euphorisante : l'orgasme pendant l'accouchement est, bien que généralement involontaire, tout à fait possible!

Entre le début de la soirée et cette conclusion spectaculaire, il y a eu plein de détails très intéressants sur le fonctionnement de l'hypnose, ses fondements scientifiques et ses différentes applications dans différents domaines de la santé. Il a aussi été question des idées reçues que nous avons sur l'accouchement, les peurs qui y sont rattachées, et le rôle des hormones dans la physiologie de l'accouchement, et de la douleur qui peut ou non survenir en fonction des différentes hormones sécrétées.

Première hormone en cause, l'adrénaline, qu'on sécrète lorsqu'on est tendue, stressée ou lorsqu'on a peur. La sécrétion d'adrénaline a pour effet de diriger massivement le sang vers les organes essentiels, le faisant se retirer de l'organe principalement sollicité durant un accouchement, l'utérus, le privant alors d'oxygène et de nutriments pendant un moment crucial, et l'empêchant de remplir sa fonction de manière optimale, ce qui débouche sur de la douleur ou des complications.

À contrario, l'endorphine, qui est sécrétée lorsqu'on est calme et sereine, a pour effet de faire affluer le sang à l'utérus pour le nourrir au maximum pendant le marathon qu'est l'accouchement.

L'objectif de la méthode d'hypno-naissance est donc de travailler sur les peurs qui sont ancrées très profondément en soi par rapport à l'accouchement (entre autre la peur de la douleur), et d'amener les femmes à développer une capacité à relaxer pour privilégier la production d'endorphine au lieu d'adrénaline.

Et -coïncidence plaisante, l'endorphine étant aussi très impliquée dans le production des orgasmes, sa sécrétion en quantité massive lors de l'accouchement explique que certaines femmes vivent un orgasme -ou même deux, ou trois!, au lieu de la sempiternelle douleur dont les films et la tradition nous rabattent les oreilles et le subconscient depuis notre naissance...

La présentation laissait les images de nombreuses vidéos parler d'elles-mêmes en montrant des accouchements très sereins et calmes, et même un extrait d'accouchement qui semblait particulièrement plaisant... J'ai retrouvé des extraits d'une des vidéo ici, et certains site comme Orgasmic birth donnent beaucoup d'informations à ce sujet.

Mais, au delà de la question de l'orgasme, Karine et Marie, qui nous ont offert cette conférence sur l'hypno-naissance, sans même avoir formé les participants à quelque techniques d'hypnose que ce soit, ont réussi, le temps d'une soirée, à changer cette perception que l'accouchement est nécessairement une épreuve ou un mauvais moment à passer.

C'était à ce point convaincant, je vous dis, que je me suis mise à penser que j'aurais bien un cinquième enfant pour essayer ça!

lundi 1 novembre 2010

Hoppop!

Encore des nouveautés!

Eh oui, l'automne est une bonne saison pour faire le plein de nouveaux produits : à la boutique comme dans les maisons, on se prépare pour Noël!

Je suis très heureuse de vous présenter les produits Hoppop. En fait, je n'ai pas grand chose à ajouter pour les décrire : un coup d'oeil suffit pour comprendre.

Non, mais, c'est-tu assez cute?


Des petit pots pratiques et mignons...

dimanche 31 octobre 2010

Le Versatile de Chimparoo

Nous avons plusieurs nouveautés à la boutique cet automne, principalement des produits, mais aussi des activités. Une de nos nouveautés, toute fraîche celle-là, puisque nous l'avons reçu seulement jeudi dernier : le Versatile de Chimparoo.

Le Versatile est un vêtement multifonctionnel unique, très mode qui se porte durant et après la grossesse, pour le portage de bébé ou pendant l'allaitement.

Fait d'un mélange de coton biologique et d'elastane pour un maximum de support, souplesse et mémoire, qui lui permet de garder une belle apparence malgré un usage intensif. Disponible en 4 couleurs (rouge, gris, naturel et noir) à manche courte ou longue.

Utilisé avec le bandeau de support, son design unique le transforme en un porte-bébé extensible ergonomique et confortable qui permet de répartir la charge sur les deux épaules et au niveau du dos.

Il se porte par-dessus ou sous un chandail devenu trop court qui permet de cacher le ventre, comme ceinture sur un pantalon devenu trop étroit et que l'on ne peut plus fermer, sur la poitrine comme élément décoratif, sur un vêtement ou seul. En plus de ces fonctions modes, ils se porte de façon pratique sur un ventre devenu lourd à supporter pour soulager légèrement les douleurs au dos ou avec le porte-bébé Versatile pour ajouter du support et du confort.

Au moins 15 façons de le porter, ce n'est pas rien! ;)

Vous pouvez voir la vidéo promotionnelle ici.

mardi 19 octobre 2010

La règle des trois C

Calme. Clarté. Constance.

Votre psy vous le dira, ces «trois C» sont les clefs de bien des succès, en gestion traditionnelle comme en gestion de la famille et, bien entendu, dans l'application des règles qu'on impose aux les enfants...

En exemple, une règle énoncée clairement :

«Au souper, les enfants doivent rester assis à table s'ils veulent du dessert. Ceux qui se lèvent ont implicitement terminé le repas, et n'auront rien d'autre.»

À la fin du repas, il faut bien attendu appliquer la règle énoncée plus tôt, de manière calme et constante ;

Souriceau : «Est-ce que je peux quitter la table pour aller écouter Kaboum?»

Maman : Oui, mais tu sais qu'il n'y aura pas de dessert ensuite.

Souriceau : D'accord!

L'Ingénieur : Pas de problème!

Douce : Oh, mais moi je veux un dessert! Mais si je le mange tout de suite, je vais manquer Kaboum!

Maman : Il faut que tu choisisses, ma cocotte.

Douce : Bon, je vais aller écouter Kaboum.»

Et voilà, ça n'est pas plus compliqué que ça! Pas de chicane, rien. La règle des trois C, ce n'est rien de moins que la clef du bonheur familial. Mais on n'arrive pas à un tel résultat du jour au lendemain; il en a fallu des répétitions et de la constance pour en arriver à ça.

Bébé M : «Ter! Ter!

Maman, en détachant Bébé M de sa merveilleuse chaise-haute Keekaroo : Oui, oui, tu veux aller par terre, d'accord.

Bébé M, se dirigeant droit vers le garde-manger : Capote, capote!

Maman, perdant tout son calme : C'est donc bien cute! As-tu entendu, Yves? Elle a dit «Compote»!

Bébé M : Capote, capote!

Maman : Ben oui, tu veux de la compote, ma belle fille! Tu parles bien! (On va arriver à te faire dire tes 20 mots bientôt!) Viens t'asseoir, Maman va t'en donner de la compote. Dis-le encore : comment ça s'appelle, ça?

Bébé M : Capote!

Maman, à Yves, tout en servant le dessert : Je le savais bien qu'elle finirait par débloquer, côté language...

Puis soudain :

Douce : Moi aussi, je veux de la compote!

Souriceau : Moi aussi!

Maman : Euh, nooooon. Vous vous êtes levées de table...

L'Ingénieur : Quelle indulgence, non mais quelle indulgence (sa nouvelle expression, allez savoir où il a pêché ça!) Tu ne respectes pas les règles pour Bébé M, c'est pas juste.

Douce et Souriceau, en choeur : Non, c'est pas juuuuuuste!

Maman : Bon, d'accord pour cette fois, prenez-vous une compote aussi.

jeudi 14 octobre 2010

Salut, Salaud!

J’ai commencé à le lire épisodiquement en janvier dernier, puis de manière beaucoup plus assidue ce printemps. Personnage détestable, mais touchant par la fragilité qu’on devinait sous sa carapace et ses airs de dur, Luc Pierre racontait candidement sur son blogue ses bassesses et ses coups de gueule.

Son avant-dernier billet n’était pas très rassurant : Je suis chez le psy, qu’il s’intitulait, et ça ne laissait rien présager de bon. Et il y a trois jours, la fin. Pas la mort, rassurez-vous, non, juste la fin. Parce que Luc Pierre ne pouvait pas mourir puisqu’il n’a jamais existé.

Il y a trois jours, on a appris que le Salaud était une «imposture narrative», une expérience littéraire de Pierre-Marc Drouin pour tester la cohérence du personnage de son prochain roman. L’éditeur doutait de la crédibilité de ce salaud romantique qui veut faire chier la terre entière pour se venger d’une peine d’amour, alors l’auteur a fait le pari de le mettre en scène dans un blogue, où il pourrait confronter son caractère aux réactions de vrais lecteurs.

J’y ai cru au Salaud, et j’y crois encore d’ailleurs. Qu’il soit fictif n’y change pas grand-chose, on s’en fout pas mal : j’ai relu La pêche à l’intello, et ce billet me fait toujours autant rire. Même chose pour le récit hilarant du déménagement avec Mania.

Alors, pourquoi en finir avec le Salaud, si le fait qu’il soit démasqué ne compte pas vraiment? C’est vrai que le charme est rompu, et si en plus le cœur ni est plus, je comprends que l’auteur arrête, même si je me sens «fru au boutte» de ne pas savoir la fin de l’histoire.

Mais, Luc Pierre, je tiens tout de même te dire au revoir. Parce que tu m’as bien fait rire avec ta hargne, moi dont les sautes d’humeur sont réglées au quart de tour sur mon cycle hormonal. Parce que nous, tes lecteurs, on le savait bien qu’il y avait du bon en toi.

Tu vois, je ne te retiens pas et je te laisse partir sans te faire une scène, et je te dis, Salut, Salaud, je t’aimais bien, tu sais.

lundi 11 octobre 2010

La soupe

Valérie remonte de la boutique, et trouve Yves en train de préparer le dîner.

Valérie : Ah, tu as fait de la soupe?

Yves : Oui, je ne savais pas trop quoi faire... crème de poireaux, ça te va?

Valérie : Oui... Il n'y en a pas beaucoup, tu n'as pas pris tous les poireaux?

Yves : Non, c'est que je pensais seulement faire un accompagnement au début, puis je viens de changer d'idée.

Valérie : Ah bon. (Non mais! Tant qu'à faire de la soupe, il aurait pu en faire pour deux fois!) Je vais mettre la table.

Yves : J'ai mis la poitrine de dinde au four, pour ce soir.

Valérie : Ah. (Merde, j'avais prévu un curry, pour une fois que je planifiais un menu!)

Yves : Est-ce qu'il y a quelque chose qui ne va pas?

Valérie : Non, rien du tout. (Franchement, on a assez de job comme ça, il aurait au moins pu faire de la soupe pour deux repas) Voyons! Il n'y a plus d'ustensiles propres!

Yves : Regarde dans le lave-vaisselle, je l'ai rempli ce matin.

Valérie : Bon. On cherche tout dans cette maison! Y'a pas de guenille propre non plus? (Trois poireaux! J'achète trois poireaux, me semble que c'est évident qu'il faut tous les mettre dans la soupe! Cette manie de saupoudrer à gauche à droite!)

Yves : Hé! Tu me dis ce qui se passe?

Valérie, à bout de nerfs : Y'a que j'avais acheté trois poireaux! Tu aurais du les prendre tous les trois pour ta soupe! Tu m'énerves, des fois!

Yves, les yeux ronds : ...

Valérie : Ben quoi? C'est dans ce genre de détail qu'on perd toute notre énergie! Faut vraiment que je m'occupe de tout!

Yves : ... Au moins on est sûr que tu n'es pas enceinte...

Valérie : ?

Yves : Je fais de l'humour.

dimanche 3 octobre 2010

Biscuits d'automne

Ma Douce était tristounette aujourd'hui, après que les deux plus vieux se soient faits invités chez des amis, la laissant toute seule avec ses jouets et sa petite soeur dont c'était l'heure du dodo.

Pour la consoler, je lui ai dit : «On va faire des biscuits, d'accord

C'est que ça me trottait dans la tête depuis quelques temps, en fait, depuis ma visite sur Le Trésor Gourmand, où Louloulaby publie la fameuse recette des biscuits Félix et M. Norton...

On a fait la vraie recette, oui, oui, celle avec une tasse de beurre! Miam, miam, ça fond dans la bouche...

J'ai eu une petite fille contente tout l'après-midi, qui posait plein de questions, et qui me disait : «je vais savoir faire des biscuits, maintenant!» ou «on va en garder pour Souriceau et l'Ingénieur, hein?», ou encore, une fois qu'on a pu goûter «je suis vraiment bonne pour faire des biscuits!»

Un après-midi d'automne comme je les aime. Je me sens zen.

jeudi 30 septembre 2010

Promotion Rikiki au Salon Mères et Cie

Si vous allez au Salon Mères et Cie cette fin de semaine aux Galeries de la Capitale, passez donc voir Caroline et Marie-Hélène, au kiosque de BBboom, elles pourront vous remettre un petit quelque chose de fort utile pour magasiner chez Rikiki....

mercredi 29 septembre 2010

Souper-spectacle

Douce, au souper : «Maman! Souriceau m'a craché d'ans face!

Souriceau : Meuhhh! Même pas!

Douce, larmoyante : Oui! Tu m'as craché!

L'Ingénieur : Pfff! Ça se dit pas, «tu m'as craché»!

Souriceau, tirant la langue : Ouais, tu sais même pas parler!

Maman : Hey! On se calme! On ne crie pas à table.

1, 2, 3, 4, 5 secondes passent.

L'Ingénieur : Souriceau, c'est dégueulasse le bruit que tu fais quand tu manges!

Souriceau : Meuhhh! Même pas!

Maman : Ingénieur, j'ai dit silence.

L'Ingénieur : C'est pas moi, c'est elle qui est dégueulasse!

Souriceau, à deux tons du hurlement : Meuhhh! Je suis pas dégueulasse, c'est toi le dégueulasse!

Douce, en gloussant, à Bébé M : C'est vrai, hein, que c'est dégueulasse?

Bébé M : Rhihi! Rhihi!

Maman, le ton sec : Ça suffit! Non, mais, est-ce qu'on peut manger tranquille, un peu?

Souriceau, à l'Ingénieur : Toi, tu sens l'odeur!

L'Ingénieur : Pff! C'est toi qui pue!

Douce et Bébé M, à l'unissons : hahaha!

Souriceau, dont le ton de voix a encore monté d'un cran : Nooon! Je pue paaaaaaas!!!! Vas-tu comprendre quelque chose dans ta viiiiiie?

Papa, avec sa grosse voix : Plus un mot!»

1, 2, 3, 4, 5 secondes passent.

Maman : «Bon, ça fait du bien un peu de tranquilité... C'est plus agréable un souper calme, on va pouvoir se raconter notre journée. Toi, Souriceau, comment ça s'est passé à l'école?

Souriceau : Avec notre professeur, on a parlé de la communication. C'est important de communiquer au lieu de se chicaner.

L'Ingénieur : Ah oui, je me souviens de ça! Tsé, je vous avais dit que je trouvais ça vraiment plate quand vous criez après moi au lieu de me parler doucement.

Papa et Maman : hum, hum...

Souriceau : C'est vrai ça, ça donne rien de crier après nous! Pourquoi vous le faites quand même?»

Je ne sais pas... pulsion subite incontrôlable?

dimanche 26 septembre 2010

Atelier Rikiki : Massage pour bébé

Cet automne, nous lançons les Ateliers Rikiki, une série d'activités gratuites pour les parents.

Nous commençons la série avec un atelier d'introduction au massage pour bébé, donné par Sarah Leblanc, de Mosaïk Massothérapie.

Les parents sont bienvenus avec leur bébé, le mercredi 6 octobre de 9h à 10h. C'est à la boutique, et les réservations peuvent se prendre sur place ou par téléphone : 418 524-9101

Le 4 novembre, c'est Marie Champagne, d'Essentiel Naissance, qui viendra animer une conférence sur l'hypno naissance et présenter différentes techniques de contrôle de la douleur lors de l'accouchement. La conférence débutera à 19h30, toujours à la boutique.

D'autres activités sont en préparation, je vous tiens au courant!

Girl power

L'Ingénieur, du haut de ses huit ans, a parfois des réflexes machistes à l'endroit de ses soeurs. Bien que je compatisse à sa situation minoritaire (seul gars devant trois soeurs), vous comprendrez bien que la mère moderne en moi ne puisse tolérer ces manifestations de sexisme primaire.

Souriceau (6 ans) : «Maaaaman! L'Ingénieur ne veut pas que je joue aux Légo!

Ingénieur : Je veux jouer à Star Wars tranquille! Elle ne comprend rien!

Souriceau : Ben oui, je comprend! Je connais ça Star Wars!

Ingénieur : Non, tu comprends rien, t'es une fille!

Maman : Qu'est-ce que le fait qu'elle soit un fille vient faire là-dedans? Elle l'écoute autant que toi, et elle connaît tous les personnages, je te signale. Fais-lui une place, tu vas voir, ça va être bien plus intéressant de jouer à deux.

L'Ingénieur, se lève, furieux : Pas question! Si c'est comme ça, qu'elle joue toute seule. Je vais dans ma chambre.»

Maman le laisse faire, en se disant qu'il se punit lui-même. S'il préfère rester seul que de jouer avec sa soeur sous l'unique prétexte qu'elle est une fille, qu'il aille s'ennuyer un peu, ça lui apprendra. Non mais.

Puis, à la table, Souriceau s'installe au Légo, tout enthousiaste.

Prenant sa petite voix pointue, elle lance l'action : «Viens Annakin, on va aller danser dans le jardin de fleurs»

jeudi 23 septembre 2010

La concurrence

Onde de choc vendredi dernier chez Rikiki : une boutique concurrente déménage ses pénates et vient s'installer à deux rues de chez nous!

La première réaction a été assez émotive, et pas nécessairement positive : la ville est grande, elle aurait pu aller ailleurs! Même si le marché de Rikiki ne se restreint pas uniquement au quartier, il y a tout de même un risque de se cannibaliser l'une et l'autre qui n'est pas à négliger. Si elle ne l'a pas vu, il me semble évident à moi.

J'imagine que notre installation à Limoilou en novembre dernier a pu susciter le même genre de réactions chez d'autres propriétaires de boutiques à Québec... Nous ne voulions nuire à personne, mais, tout de même, notre arrivée a probablement eu des impacts sur l'achalandage de certains. Si le milieu des boutiques pour bébés est très courtois, et davantage axé sur la collaboration que sur la concurrence, il n'en demeure pas moins que nous sommes «en affaires», et que, parfois, dans ce bateau, on joue sa survie.

L'option d'avoir une boutique concurrente ne faisait certainement pas partie de mes scénarios chouchous, mais, maintenant que les dés sont jetés, il faut voir comment composer avec cela de la meilleure manière possible. La preuve que le milieu est assez courtois? Notre future voisine nous a contacté pour discuter différentes options qui pourraient nous aider à développer nos complémentarités. Je ne sais pas comment ces discussions aboutiront, mais ce sera déjà un début. Je ne crois pas que le propriétaire du Jean-Coutu qui a ouvert le mois dernier au coin de la rue ait eu la délicatesse de contacter celui du Brunet et du Familiprix situés juste à côté...

Je vous tiens au courant. En attendant, je réfléchis à des manières d'améliorer la boutique pour la rendre encore plus attrayante!

mercredi 15 septembre 2010

Ballade du dimanche

Dans pas mal de sphère de ma vie, en particulier pour ce qui est de l'éducation des enfants, je suis une partisane du moindre effort. Comprendre la suite implicite : moindre effort... pour un maximum de résultats, bien entendu!

Voici un exemple de quelque chose qui aurait pu non seulement devenir épuisant, voire dangereux, mais qui s'est réglé sans énergie dépensée inutilement.

Dimanche après-midi, quelque part sur la 20 entre Montréal et Québec, Maman est en voiture avec l'Ingénieur, Souriceau et Douce. Une heure après le départ :

Souriceau, dans son monde : «Assoka, vite, va dans la voiture jaune!, dit Anakin.

L'Ingénieur : Peuh! Trop pas rapport! Une auto jaune!

Souriceau, le ton qui grimpe : LAISSE-MOI TRANQUILLE!

Maman, qui sert un premier avertissement : Les enfants, ça suffit! Défense de faire de la chicane, c'est dangereux parce que ça me déconcentre!

L'Ingénieur : Gnagnan, t'as dit «auto jaune», gnagna!

Souriceau : MAMMMMANNNNN!»

Petite sensation d'énervement chez Maman. L'énervement, ça vous gruge la bonne humeur et l'énergie, c'est très très mauvais. J'ai donc pris la première sortie, et, quelques centaines de mètres plus loin, je me garais sur l'accotement d'une petite route de la campagne Plessisvilloise.

L'Ingénieur : «Maman, qu'est-ce que tu fais?

Souriceau : Est-ce qu'on peut descendre se dégourdir?

Douce : Est-ce qu'on est arrivé?

Maman : Non, on ne bouge pas de son siège, et on n'est pas du tout arrivé à la maison. On va rester ici jusqu'à ce que ce soit bien tranquille dans la voiture

Pendant 5 minutes, j'ai relaxé -mais vraiment relaxé!, au son des plaintes paniquées des enfants.

Souriceau : «Mais on n'arrivera jamais!

L'Ingénieur : Est-ce qu'on peut repartir, on va être tranquille, promis!»

On est finalement reparti, et la suite du voyage s'est déroulée dans un tel calme qu'on aurait pu penser que j'étais seule à bord.

La prochaine fois, j'amène un livre.

dimanche 12 septembre 2010

Suggestion du dimanche

J'aime beaucoup ce blog tout en dessins et plein d'humour : Je veux un bébé

Le post d'aujourd'hui est, comment dire? Assez aligné avec ma pensée!

Vous m'en donnerez des nouvelles!

mardi 7 septembre 2010

Bien vivre l'allaitement, un livre à savourer!

Voici un texte que j'ai demandé à mon amie Catherine : d'abord parce que ce n'est pas déplaisant de faire écrire les autres à sa place, mais aussi et surtout parce que j'avais envie qu'elle partage avec vous son point de vue sur un livre à qui je prédis de nombreuses rééditions.

« Enfin ! » se sont écriées plusieurs lors de la parution de Bien vivre l’allaitement, une collaboration de Madeleine Allard et d’Annie Desrochers publiée chez Hurtubise au printemps dernier. Car il semblerait que sur un sujet au cœur d’une décision aussi importante (allaiter ou ne pas allaiter ?), l’ouvrage de référence était encore à venir. Si on se fie aux réactions enthousiastes des chroniqueuses, des mères et des intervenants du milieu périnatal, c’est un dossier réglé : Bien vivre l’allaitement serait LE livre sur l’allaitement. Et la future maman que je suis, totalement ignorante et pleine de curiosité, l’a littéralement dévoré. Écrit dans un style accessible et élégant, exempt du ton moralisateur qui accompagne souvent ce genre d’ouvrage (ce que c’est ennuyant le Bien vivre avec son enfant ! pratique, mais ennuyant !), il s’agit d’un guide précieux pour quiconque s’intéresse à cet acte tout naturel mais qui semble exiger tant d’énergie. Car c’est bien beau de se faire dire qu’il FAUT allaiter son enfant, je connais des parents qui se sont trouvés un peu démunis lorsqu’est arrivé le moment de mettre en pratique ce qui est devenue une directive de la santé publique et un impératif de la maternité idéale. À cet égard, Madeleine Allard et Annie Desrochers livrent un discours à la fois rassurant et déculpabilisant face à une foule de petites choses entourant l’allaitement et les soins à apporter à l’enfant (ah ouin, écraser les légumes à la fourchette dans son assiette ? Et moi qui m’imaginais en usine à congeler des purées…).

Bien que le livre affiche un parti pris clair en faveur de l’allaitement maternel, il présente aussi le point de vue de celles pour qui l’allaitement n’a pas fonctionné et partout il informe, sans dicter aux parents la conduite à adopter. Fruit de cinq ans de recherches, l’ouvrage abonde en informations claires et simples qui permettent à chacun et à chacune de prendre ses décisions. Pour ne citer que quelques exemples, le chapitre 11 s’avère précieux pour les mères qui désirent allaiter mais qui, pour impliquer le conjoint ou la conjointe, pour un retour au travail ou tout simplement prendre un peu de repos ou se payer un souper bien arrosé, souhaitent utiliser occasionnellement le biberon ; on y trouve une foule de trucs pour que la transition entre le sein et le biberon soit facilement acceptée par le bébé et que la production de lait soit maintenue. Le chapitre 9 présente quant à lui des alternatives aux suppléments de vitamine D qui sont souvent prescrites aux nouveaux-nés allaités ; les auteures présentent des données précises et récentes sur les quantités que la mère peut absorber pour atteindre la concentration nécessaire dans le lait maternel ou sur le nombres de minutes pendant lesquelles elle peut s’exposer au soleil sans danger avec l’enfant, deux solution qui peuvent se substituer aux suppléments vitaminiques pour nouveau-né. Quant aux chapitres 14 et 15, ils permettent à chacune de prendre une décision éclairée sur l’alimentation et sur la consommation d’alcool. Ici point d’interdits, mais plutôt des faits.

Bref, l’ouvrage offre un point de vue honnête sur les joies de l’allaitement et sur ses difficultés et ses obstacles, sans dramatiser et en offrant toujours des solutions variées, adaptables et qui semblent simples. On y trouve de plus des informations utiles (et rassurantes !) sur toutes sortes de sujets : le sommeil du bébé, sa prise de poids normale, l’introduction des aliments, les réactions des plus grand face à l’allaitement. Et des réponses à plusieurs questions à plusieurs questions concrètes : Comment se passe la première tétée ? Quelle quantité de lait est-on supposé produire ? Comment savoir si le bébé est rassasié et si il boit assez ? En prime, le site Internet du livre (http://bienvivrelallaitement.com/) contient une foule de compléments au livre qui présentent des versions condensées et rapidement accessibles des informations les plus importantes, des liens vers des ressources en allaitement, des fiches sur de nombreux médicaments et leur compatibilité avec l’allaitement.

Catherine, collaboratrice invitée

vendredi 27 août 2010

Dodo, le combat. Premier round

21h

Valérie, excédée : «Souriceau et Douce parlent encore dans leur lit!

Yves, exaspéré : Elles n'ont peur de rien : je viens de les avertir et c'est comme si je n'avais rien dit... Un peu plus et elles me reprochaient de les déranger!

Valérie : Y'a pas à dire, on fait rire de nous autres.

Yves : Elle n'ont aucun respect pour l'autorité! Dans mon temps, quand ma mère apparaissait dans le cadre de porte, je te jure qu'on se la fermait!

Valérie : Si elles ne nous écoutent pas à six et quatre ans, imagine plus tard... À dix ans elles vont nous envoyer nous faire voir, vont lâcher l'école à 14, et, à 15 ans on va les perdre dans l'enfer de la drogue, de la prostitution et des grossesses non désirées!

Yves : On ne peut pas laisser faire ça. Il faut agir.

Valérie : Tu as raison, pensons à leur bien à elles... Mais que faire? À part appeler Super Nannie à la rescousse... Que ferait-elle devant ce type de problème? Ça me dit quelque chose... ah oui, je me souviens, ma grand-mère (une grande fan) m'a parlé d'une émission où Super N suggère aux parents de coucher les enfants dans des chambres séparées. Tu parles d'un conseil facile à appliquer avec quatre enfants et une maison de trois chambres! Puisqu'on ne peut pas déménager cette nuit, soyons un peu créatif...

Valérie, s'adressant aux deux pies : Les filles, ça suffit! Pour toute la semaine, vous allez être séparées pour dormir : en alternance, l'une de vous va débuter sa nuit dans notre lit. Ça commence maintenant. Douce, prend ton oreiller, tu changes de chambre.

Douce, catastrophée : Noooooooo.... (s'agrippe à son lit, ses couvertures, ses toutous)

Valérie, la prenant dans ses bras pour la déplacer : Aller, demain, ce sera le tour de Souriceau.

Douce, en crise : Noooooooo.... (se jete par terre en arrivant au lit, essaie de se sauver, bref, tente par tous les moyens d'échapper à son destin)»

Après quinze minutes de gestion de crise, la maison redevient calme : les parents peuvent enfin relaxer en pliant une partie de la montagne de linge qui traîne.

21h30.

Valérie fait une tournée ...et trouve Douce dans son lit!

Valérie, qui s'est développé un self control hallucinant depuis qu'elle a des enfants : «Douce, qu'est-ce tu fais là? Je ne t'ai pas donné la permission de revenir dans ton lit!

Douce ensommeillée : Maman, tu me déranges, je dors.»

22h.

Valérie, à Yves, en se couchant : «J'ai réfléchi : notre objectif principal, c'était qu'elles arrêtent de parler. On peut discuter les détails, mais, au final, on a eu ce qu'on voulait. Je crois qu'on peut se fécliciter d'avoir gagné une belle bataille, ce soir.

Yves : C'est sûr!»

***
Dans la nuit, chacun pour soi...

Yves : «Le doute m'assaille...

Valérie : Ne pas s'emmêler dans les détails, ne pas s'emmêler dans les détails...

Douce : Héhé, trop faf!»

Miessence, le top des produits de soins corporels bio

Je suis vraiment très très contente de pouvoir offrir chez Rikiki la ligne Miessence, la première ligne de produits cosmétiques bio à avoir obtenu la certification internationale USDA, une certification de grade alimentaire, qui garantit une qualité de produit telle qu'elle pourrait être ingérée sans danger.

La politique de la compagnie est de n'utiliser que des produits 100% naturels, choisis en fonction de leur propriétés à agir en harmonie avec le corps pour l'aider à conserver son équilibre. Miessence exclut de ses produits tous les ingrédients synthétiques que l'on retrouve généralement dans les produits cosmétiques (qui jouent souvent un rôle de stabilisateur) et qui , étant absorbés par la peau, se stockent tout au long de la vie dans l'organisme.


Très impliqué environnementalement parlant, Onegroup, propriétaire de la marque Miessence, s'est assuré que toute la chaîne de production de ses produits libère les moins de déchets possible, de la construction de l'usine à la conception des emballages, qui sont en plastique biodégradable. Une portion des profits de Miessence est d'ailleurs redistribuée à des organisations vouées à la protection de l'environnement, dont la fondation David Suzuki au Canada.

En magasin, nous tenons principalement la ligne pour Bébé de Miessence, ainsi que la ligne des soins corporels de base (savon, dentifrice, crème solaire, déodorant, crème hydratante), mais les produits cosmétiques plus spécialisés (maquillage, masques de beauté, parfums, ect.) sont disponibles sur commande.

Je vous ferai de temps à autres des articles sur les différents produits de la gamme, en détaillant les ingrédients utilisés et leurs effets sur l'organisme. En attendant, si vous passez à la boutique, Yves se fera un plaisir de partager ses connaissances avec vous (les produits naturels, c'est son dada!)

jeudi 26 août 2010

Arithmétique maternel

Valérie : «Et puis, comment s'est passé le vaccin de Bébé M. aujourd'hui?

Yves : Bien, même si ça ne lui a pas fait plaisir...

Valérie : Oh, elle a beaucoup pleuré?

Yves : Mets-en!

Valérie : Pauvre chou...

Yves : Ah, oui, aussi : l'infirmière a dit qu'à 18 mois, elle devrait dire au moins 20 mots.

Valérie : 20 mots? Elle n'est pas très loin...

Yves : Bah, elle a un léger retard de langage, mais je ne crois pas que ce soit inquiétant...

Valérie : Un retard? Attend une minute, elle en dit combien de mots, au fait? Faisons une liste :

  • 1 - Maman

  • 2 - Papa

  • 3 - Laooooore (Douce)

  • 4 - Wawa (un chien ou tout autre animal)

  • 5 - Caca

et..., quoi d'autre? Ah oui,


  • 6 - Ok

Mais celui-là, c'est un mot d'adulte, c'est compliqué, on va le compter pour deux


  • 8 - Va


Yves : Va?

Valérie : Oui, c'est pour désigner ses souliers. Cette nuit, c'est ce qu'elle m'a dit pour me faire comprendre qu'elle voulait mettre ses souliers à l'intérieur de sa gigoteuse.

Yves : Ses souliers, ... dans sa gigoteuse? Et tu l'as fait?

Valérie : À 3h30 du matin, je fais pas mal tout ce qu'elle demande.

Yves, levant les yeux au ciel : (soupir)

Valérie : Bon 8 mots... Mais il faut considérer qu'elle est très bonne côté moteur, et qu'elle ne peut pas mettre son énergie partout. À cause de ça, je pense qu'on peut compter les mots qu'elle dit pour le double, donc 16 mots.

Yves : ...

Valérie : Et, en plus, elle est la quatrième enfant de la famille, et tout le monde parle tout le temps pour elle. C'est sûr que si elle était l'aînée, elle dirait certainement plus de mots, au moins quatre fois plus. 16 multiplié par 4, ça donne 64. 64 mots, c'est excellent, ça! Tu en connais beaucoup des enfants de 18 mois qui disent 64 mots? Elle n'est pas en retard, notre fille, au contraire, elle aurait de la graine de surdouée que je ne serais pas surprise. Pas une miette!

Yves : Bien sûr...

Valérie : C'est ce que tu aurais dû lui dire, à l'infirmière. La prochaine fois, c'est moi qui vait y aller, tiens!

lundi 23 août 2010

Marketing post partum

Je reçois un coup de téléphone, deux ou trois mois après la naissance de l'Ingénieur :

Télémarketeuse : «Bonjour Madame, je vous appelle des éditions XYZ, je crois que vous avez eu un bébé dernièrement?

Valérie, naïve, qui se demande tout de même comment la dame à eu cette information : En effet.

Télémarketeuse : Vous savez, n'est-ce pas, à quel point il est important de lire des histoires aux enfants pour favoriser leur développement cognitif et augmenter leur facilité en lecture plus tard?

Valérie, prudente : oui, merci, je suis au courant.

Télémarketeuse : Nous avons justement une collection parfaitement adaptée aux bébés de moins de 6 mois. Si vous êtes d'accord, je vous envoie un livre gratuitement, ainsi que deux autres que vous nous paierez seulement si vous désirez les garder. S'ils ne vous intéressent pas, vous n'avez qu'à les retourner par la poste.

Valérie, qui n'aime pas particulièrement les éditions XYZ, et encore moins ce type de promotion: Euh, non, merci.

Télémarketeuse : Vous ne voulez pas lire de livre à votre bébé?

Valérie : Bien sûr que je veux lui en lire! (zut! exactement ce qu'elle voulait que je réponde)

Télémarketeuse : Dans ce cas, je vais prendre votre adresse pour vous envoyer un magnifique exemplaire de notre collection.»

Heureusement, à force d'argument, j'ai réussi à me débarasser de ma télémarketeuse sans avoir à profiter de son extraordinaire promotion. Lorsque Souriceau est née, j'ai eu le même genre d'appel, que j'ai toutefois traité avec un peu plus de fermeté, l'expérience aidant. Mais lorsque j'ai ai reçu un troisième, juste après la naissance de Douce, j'avais eu le temps de préparer une petite riposte :

Télémarketeuse : «Vous savez, n'est-ce pas, à quel point il est important de lire des histoires aux enfants bla bla bla?

Valérie, d'un ton renfrogné : Ouais, j'en ai entendu parler.

Télémarketeuse : J'ai justement une belle collection de livres pour bébés bla bla bla...

Valérie : Si on avait des livres, je serais pognée pour lire des histoires...

Télémarketeuse : Mais, madame, c'est très important pour leur développement...

Valérie : C'est ben beau leur développement, mais j'ai d'autres chose de plus intéressant à faire dans la vie que de lire des histoires, moi!

Télémarketeuse, outrée : Vous ne voulez par faire un petit effort pour le bien de vos enfants?

Valérie : Mes enfants, ils écoutent la télé est ils aiment ben ça. Je ne vois pas pourquoi je leur achèterais des livres.

Télémarketeuse : Ah, ben, c'est comme vous voulez... Aurevoir

Comme quoi, avoir plusieurs enfants, ça peut aider dans toutes les sphères de la vie... Et ma télémarketeuse, qui aurait manqué sa vente de toute façon, a au moins eu quelque chose à raconter à ses collègues ce soir-là...

mardi 17 août 2010

Des règles et des interdits

Nous sommes dans la voiture, de retour du soccer où Maman vient de coacher son premier match (en rotation, c'était mon tour... On a fait une nulle, ce qui est très bien compte tenu des résultats de la saison. Bravo aux joueurs, et merci aux 5 ou 6 parents qui ont joué les assistants).

Bref, retour du soccer.

L'Ingénieur, pensif : «Maman, moi, je vais avoir deux adolescences.

Maman : Ah oui? (c'est gentil de prévenir)

L'Ingénieur : Là je suis dans ma première crise d'adolescence.

Maman, qui réprime un sourire : Qu'est-ce qui te fait dire ça?

L'Ingénieur : C'est évident! Je n'ai pas envie d'écouter vos règles, et je dis plein de bêtises...

Maman, en souriant : Toi, tu dis des bêtises?

L'Ingénieur : Oui, un peu. Mais c'est juste ma première adolescence, alors ce ne sont pas des grosses bêtises. À mon âge, les bêtises ressemblent souvent à des mots de toilette, mais à la deuxième adolescence, tu vas voir, je vais pouvoir dire des choses comme «je m'en fous».

Maman : On va vérifier, mais je crois que c'est interdit, d'avoir deux adolescences».

samedi 14 août 2010

Passionnantes poussettes!

Protégez-vous consacre un article aux poussettes ce mois-ci.

Très intéressant pour les parents qui sont en période de magasinage, l'article rapporte les résultats obtenus lors de test effectués par les parents sur quinze poussettes, réparties en 3 groupes, les poussettes «classiques», les «transformables» et les «tout-terrain».

Quatre critères d'évaluation :

1- Utilisation (facilité à monter la poussette, à y installer le bébé, à faire les ajustements) (30%)

2- Pliage, dépliage, transport (20%)

3- Maniabilité (30%)

4- Aisance tout-terrain (20%)

La poussette ayant obtenu la meilleure note globale est la Bob Revolution (ci-contre), avec 90%. Mais comme 20% de la note globale reposait sur l'aisance tout-terrain, il me semble normal que ce soit une poussette de cette catégorie remporte la palme. D'ailleurs, la deuxième position est aussi attribuée à une poussette tout-terrain (Mountain Buggy, avec 87%).

J'avoue pour ma part un petit faible pour les poussettes transformables, principalement pour la possibilité qu'elles offrent de changer la position du siège afin que l'enfant puisse faire face à la route ou au parent, selon le besoin du moment (en fait, c'est surtout la possibilité de faire face au parent qui est intéressante, car il semble que ce soit meilleur à long terme pour le bébé, il en est question ici, entre autres). Dans cette catégorie, les modèles Bugaboo Frog et Maxi-Cosi Forray sont presque à égalité, avec respectivement 86 et 85%.


Pour ce qui est des poussettes classiques, elles ne font pas tout à fait le poids dans la compétition, sauf certaines qui performent au critère de la facilité de pliage et de transport.

Le test ne couvre que 15 poussettes, alors qu'il y a bien davantage sur le marché. De plus, l'importance des critères varie beaucoup d'un parent à l'autre, ce qui fait que je crois qu'il serait très intéressant pour les parents qui en sont à l'étape du magasinage de connaître vos coups de coeur à vous, question poussette...

Merci de vos commentaires!

jeudi 12 août 2010

Les Chefs, la suite

Au souper, hier soir.

L'Ingénieur : «Hum, papa, ton poulet est très bon, mais je crois qu'il serait meilleur avec un peu de sauce.

Regards étonnés des parents.

Ingénieur, qui poursuit : La présentation de ton assiette aurait pu être un peu plus belle, je sais que tu es capable.

Sourires en coin des parents.

Ingénieur, très sérieux : J'aime beaucoup tes brocolis, la cuisson est parfaite!

Vous avez bien entendu, il a bien dit «J'aime beaucoup tes brocolis»

Ingénieur, déchaîné : Par contre, pour les choux de bruxelles, c'est un peu moins réussi. Ils manquent de cuisson. C'est vraiment dommage, une prochaine fois, ça me fera plaisir de les manger, mais, ce soir, franchement, ce sera difficile.

Papa : Bien essayé, Ingénieur, mais tu manges tes choux de bruxelles.»

mercredi 11 août 2010

Notre émission familiale de l'été

Depuis le début de l'été, nous avons un incourtournable familial à la télé.

Souriceau, l'organisatrice en chef, toujours au courant de l'horaire, compte presque les jours en fonction de ça : «C'est demain, lundi! Il reste juste une journée avant... Les Chefs!»

Les Chefs! Qui l'eût cru? Les enfants sont passionnés par cette émission. Je suis sidérée de les voir suivre avec attention la préparation d'un flan de petits pois, ou encore pousser des oh! et des ah! devant les difficultés rencontrées par les candidats aux prises avec un laminoir... ;)

Ils ont chacun leur candidat préféré : Angélique (malheureusement éliminée) pour Douce, Guillaume pour Souriceau, et Francis pour l'Ingénieur. (Et moi j'avoue un petit faible pour Arnaud) Sujet de discussion récurrent pour les enfants, l'émission est même le thème principal de la plupart de leurs jeux de rôles ces temps-ci (genre, moi je suis Guillaume, ok? c'est moi qui cuisine aujourd'hui...)

L'aspect compétitif de l'émission compte probablement pour beaucoup dans leur intérêt, mais, tout de même, j'aime à penser que ça va contribuer à leur ouvrir l'esprit par rapport à la bouffe.

Et peut-être que c'est déjà commencé. Ce midi, j'ai appelé à la maison du boulot :

Ingénieur, qui répond : Ah! Salut maman! Qu'est-ce que tu veux?

Maman : Je voulais savoir comment ça allait...

Ingénieur : Oh... Ça va bien, Papa me prépare les ingrédients pour que je fasse cuire un oeuf, tout seul! C'est trop hot!

Maman : Super! Tu me diras comment ça s'est passé ce soir... Bon dîner!

Ingénieur : Bon dîner!

****
AJOUT
*****

L'Ingénieur a crevé son jaune d'oeuf, mais il l'a mangé quand même... En fin de semaine, je lui fais faire une omelette!

lundi 9 août 2010

Service après-vente

Yves passe à la Maison de naissance de Limoilou avec Bébé M, 18 mois, pour y déposer des dépliants pour la boutique.

Yves, à la sage-femme à l'accueil : Bonjour! Je vous présente Bébé M, un des bébés des débuts, elle est née seulement quelques mois après votre ouverture officielle.

Sage-femme : Ben oui!!! Tu parles d'une belle fille! Elle va bien?

Yves : Ben en fait, elle a un défaut de fabrication, je crois... Elle dit tout le temps non.

Sage-femme : Hum... je suis désolée, je croyais qu'on vous avait avertit : on ne les reprend pas.

samedi 7 août 2010

Saisir le jour

Dans la dernière semaine, j'en ai eu marre que mon adolescent de 8 ans nous impose ses humeurs à longueur de journée. Bougonneries, chicanes avec ses soeurs, désintérêt envers tout sauf l'ordinateur et la télé, rechignage au repas -et j'en passe; j'ai averti, réaverti, puis -c'était mardi, j'ai fait une redoutable crise de mère.

(je vous passe une partie de ma tirade, mais l'essentiel du message y est)

Maman : Ingénieur, ça suffit, tu viens de dépasser ma limite. Tu passes le reste de la journée dans ta chambre, et... (qu'est-ce que je pourrais bien lui donner comme punition? ah oui, je sais) ...et demain tu vas au camp!

Ingénieur : Hein?! Pas au camp? Tu ne peux pas faire ça!

Ben quin que je peux. Il est inscrit tout l'été. On s'était entendu pour qu'il y aille seulement les deux premières de juillet, avant mes vacances, mais quand il faut prendre les grands moyens...
J'ai failli fléchir, mais une petite séance de tirage de cheveux avec Souriceau le lendemain matin m'a convaincue.

L'Ingénieur est parti la mine basse, larmoyant, comme s'il s'en allait en maison de redressement.

Au retour, il souriait, et le jeudi et le vendredi se sont beaucoup mieux passés à la maison.

***
Vendredi, 17h.

Ma voisine et amie (appelons-la Brain) appelle :

Brain : Salut! Êtes-vous occupés ce soir? On a deux billets de surplus pour le Baseball, est-ce que ça te tenterait de venir avec l'Ingénieur?

Maman : Quelle bonne idée! On va en être!

***
Vendredi, 17h05

Maman, à l'Ingénieur : Ingénieur, j'ai remarqué que ça va beaucoup mieux à la maison depuis que tu es allé au camp. Je suis très contente de tes efforts, et j'ai pensé que pour te récompenser, on pourrait aller au Baseball ce soir avec Brain et Brainer? (Brain et Brainer, elle est bonne, hein? mais ce n'est pas de moi, mais d'eux-mêmes. Déjà que je travestis leur invitation à mon avantage, je vais leur laisser le crédit de leur bonnes blagues)

Ingénieur : ah, oui! Merci, maman!!!

***
Je vous entends d'ici penser que c'est peut-être un brin opportuniste, comme attitude. Ben oui, c'est opportuniste, mais, comme parent, il faut savoir profiter de toutes les occasions que la vie nous offre. Tsé, comme dans Carpe diem.

***
On a passé une excellent soirée. Des tounes de Baseball, des pitounes qui dansent entre les manches, des concours, une course de poussettes - ben oui, c'était la soirée Amène ta bedaine, c'était juste dommage que je n'aie pas amené de dépliants de la boutique... Bref, l'ambiance parfaite dans le stade. Et les Capitales ont gagné, en plus. Carpe diem, je vous dis...

mardi 3 août 2010

Des ailes pour marcher?

Après le Time out pad, voici un autre gadget au nom anglais difficile à traduire pour que ça sonne bien : le Walking wings.

En français, on lui donne généralement le nom d'assistant d'apprentissage de la marche, ce qui décrit un peu sa fonction : il s'agit d'une ceinture de thorax reliée à deux courroies, que le parent peut tenir pour aider l'enfant à marcher sans avoir à courber le dos pour lui tenir les mains.






Si vous êtes dans une période où vous passez votre temps à faire le tour de la maison en promenant Bébé qui adore la position verticale, vous reconnaîtrez sans plus d'explication toute la valeur d'une telle invention.

Pour les autres, sachez que l'Assistant d'apprentissage de la marche Walkings wings permet aux bébé de :

  • Faire moins de chutes
  • Garder son équilibre plus naturellement avec les deux mains libres
  • Prendre confiance et d'acquérir de l'indépendance

...tandis qu'il évite aux parents de pénibles dorsalgies.

Ben voilà! Maintenant, vous savez que les Walking wings existent, et y'a de quoi trouver qu'il y a des bonnes idées dans le monde de la puériculture.

samedi 31 juillet 2010

Recette de grand-mère pour prévenir le mal de coeur en auto

En fait, c'est plutôt un truc de matante, de ma tante Lise, en l'occurrence, qui se trouve à être la soeur de ma grand-mère.

J'étais chez elle l'autre jour, lui expliquant que j'appréhendais un peu le voyage en Gaspésie parce que mes enfants ont tendance (c'est un euphémisme) à être malades en voiture.

Valérie : «Il faut que je passe acheter des Gravol avant vendredi...

Matante Lise : T'as pas pensé à mettre une chaîne en arrière de la voiture? Tu devrais demander à ton chum.

Valérie, incrédule : Une chaîne? Qu'est-ce que ça fait?

Matante Lise : Je ne sais pas exactement, mais c'est bon contre le mal de coeur.

Valérie, sceptique : Hein? Et comment tu la poses?

Matante Lise : Sur le pare-chocs, en arrière de la voiture. Il faut que la chaîne traîne un peu par terre.

Valérie, en riant un peu : Je ne comprend pas du tout ce que ça peut donner... Mais bon... je retiens l'idée... »


Pas convaincue pantoute, j' ai suivi ma première idée et je suis allée me grayer du classique sirop de Gravol...


Matin du départ


Maman : «Ingénieur, il faut que tu prennes du Gravol pour le voyage.

L'Ingénieur, qui se met à se tordre sur son lit : Noooon, pitiéééé! Nooooon, ça me donne mal au coeur, c'est trop mauvais.

Maman : Pas de discussion, on fait cinq heures de route aujourd'hui, pas question qu'on endure une odeur de vomit dans la voiture pendant tout ce temps.

L'Ingénieur : S'il te plaît, c'est de la tortuuuuure...

Maman, inflexible : boit.»

L'Ingénieur finit par s'exécuter, dans une imitation pathétique de Socrate avalant la ciguë.


Le Voyage

Même pas une heure après le départ, L'Ingénieur avait eu le temps de prendre toutes les teintes variant entre le vert et le gris, puis de rendre tout ce qu'il avait ingéré depuis 24 heures, en utilisant heureusement de manière fort appropriée le sac de plastique que ses parents avertis avaient placé en évidence près de son siège.

Arrivés à destination, les parents, après consultation, décident d'installer la fameuse chaîne derrière la voiture, parce que lorsque même le Gravol ne fonctionne pas, je ne vois pas ce qu'on peut perdre à essayer n'importe quoi...

Et depuis, plus rien. Pas une seule plainte en voiture. Des petits teints frais et dispo toute la journée. Et ce n'est pas qu'on n'a pas voyagé durant notre semaine de vacances: à part les balades journalières, nous avons quand même fait Amqui-Carleton aller-retour dans la même journée sans la moindre alerte. Et ça a été aussi tranquille au retour.

Franchement, je suis bouche bée. Est-ce la chaîne? Ce n'est pas très scientifique, mais tout me porte à le croire.

Et vous, connaissiez-vous ce truc? En connaissez-vous d'autres?

Et, s'il vous plaît, si jamais quelqu'un pouvait m'expliquer les fondements scientifiques de tout ça -on a avancé que ça faisait une espèce de prise à la terre, et permettait ainsi de décharger la voiture de son électricité statique, mais on ne voit pas trop le lien de cause à effet entre le mal de coeur et la statique, bref, si quelqu'un pouvait m'éclairer, je lui en serais vraiment reconnaissante!