vendredi 25 juin 2010

Time out pad, la technologie à la rescousse de Super Nanny

En cuisine comme en éducation, j'ai du mal à suivre les recettes à la lettre. Par contre, j'aime bien avoir mes bases, mes classiques, quoi, sur lesquels il fait bon se rabattre pour se sortir des situations plus délicates.

La méthode de punition de Super Nanny fait partie de cette catégorie. Simple et facile à retenir, en plus : l'enfant doit être mis en retrait durant le nombre de minutes qui correspondent à son âge en années (2 ans = 2 minutes). Ensuite, on lui fait un calin et il peut venir reprendre les activités. On comprend que des variations et des nuances peuvent être apportées selon les situations, mais le principe est facile à comprendre, tant pour les parents que pour les enfants.

Si c'est simple, il arrive toutefois des petits accidents, comme cette éducatrice d'un service de garde qui me racontait, un peu mal à l'aise, qu'elle avait oublié un enfant 20 minutes dans son coin au lieu des 7 prévues... Comme quoi les enfants plus sages peuvent être pénalisés avec cette méthode.

Heureusement que la technologie peut venir à notre secours pour éviter ce genre de désagrément. Eh oui, quelqu'un a pensé à inventer un banc de punition (time out pad en anglais) doté d'une minuterie et d'un senseur; si l'enfant se lève avant le terme de la punition, gare à lui, la sonnerie va le dénoncer! Mais une fois le temps écoulé, la musique se met de la partie pour féliciter l'enfant de sa patience.

L'engin ressemble à ceci : On est d'accord, c'est un gadget. Mais qui a dit qu'on n'aimait pas les gadgets?

La gardienne de mes enfants a accepté de faire un banc d'essai (!), et elle est enchantée. Bref, c'est gadget, mais ça marche. Quand on revient à ses classiques...

Bien sûr, on en a chez Rikiki!

lundi 14 juin 2010

Littérature de toilette

Visite chez Pantoute hier sur l'heure du midi. Un midi très agréable passé à bouquiner, au cours duquel, je l'avoue, j'ai fait un achat impulsif.

Un achat dans une catégorie de livres dont on parle peu, mais qui ont une fonction de confort très appréciable, je parle ici de ce qu'il conviendrait d'appeler les livres de toilette. Qu'on se comprenne, loin de moi l'idée de les dénigrer, je leur voue une grande attention et un grand respect, car outre le fait d'être un moyen agréable de passer le temps, les livres de toilette finissent aussi, lorsqu'on a quatre enfants comme moi, par devenir l'essentiel de la littérature consommée par la maman, d'où l'importance de leur sélection.

Qu'est-ce qu'un bon livre de toilette? Très bonne question. Sans verser dans le relativisme ambiant, je suis néanmoins prête à affirmer que l'idéal, en matière de livre de toilette, est propre à chacun. Ainsi, ma sélection de livres de toilette sera probablement fort différente de la vôtre, ce qui est très bien, au fait, puisque ça me permettra de faire d'agréables découvertes lorsque j'aurai le loisir de m'attarder éventuellement dans votre salle de bain.

Pour moi, un bon livre de toilette, en plus de ses qualités littéraires, doit remplir certains critères, le plus important ayant trait à la longueur des histoires ou des chapitres qu'on y trouve. C'est que tout agréable que soit l'expérience de la lecture dans le cabinet, on ne doit pas la prolonger au-delà de certaines limites fixées entre autres par la patience et la capacité de rétention de ceux avec qui nous partageons la salle de bain... Et chez nous, comme les enfants ont de petites vessies, les histoires ont avantage à être très courtes.

Au chapitre des livres de toilette par excellence, je recommande, en plus des classiques recueils de citations, les Chroniques d'une Mère Indigne, tome 1 et tome 2, qui agrémentent mes moments d'intimité maternelle depuis déjà quelques années. J'espère que Mère Indigne ne verra aucune offense ici, mais plutôt un compliment, car généralement, la rotation des livres de ma salle de bain se fait assez rapidement : la durée est donc un indice très révélateur d'appréciation. En plus de Mère Indigne, il traîne en ce moment sur le couvercle de la toilette le Petit cours d'autodéfense intellectuelle, pour les fois où je sens que mon esprit vacille devant les arguments tortueux et très souvent malhonêtes de ma progéniture, et aussi un livre sur l'histoire des États-Unis.

Vous conviendrez avec moi que c'est un peu sérieux, et qu'il y a des situations où des lectures plus légères sont appropriées. C'est dans cet esprit que lorsque j'ai vu ce livre-là, je n'ai pas pu résister...




Il trône depuis hier dans la salle de bain, et depuis, j'ai déjà appris que les hommes pètent en moyenne 15 fois par jour contre 8 fois pour les femmes. Ça c'est rafraîchissant!



Et vous, vous avez des livres de toilette chouchous?

jeudi 10 juin 2010

Un plan de redressement

On avait juste un enfant qu'on trouvait que le désordre s'installait à une vitesse affolante dans la maison. À deux, on sentait déjà qu'on perdait le contrôle; à trois, on a baissé les bras; et à quatre, on ne se rendait même plus compte qu'on était complèment dépossédés de notre maison.

Qu'est-ce qu'une mère qui travaille dans le monde de la gestion fait dans une pareille situation? Aller, un petit effort...

Je vois que ça s'en vient...

C'est ça : un plan de redressement!

Oui oui, un plan de redressement, avec des objectifs à long terme, des priorités, des gains stratégiques, etc. On ne change pas tout d'un coup, on y va par étape, par petit bout, en espérant changer les habitudes et les perceptions pour faire des gains significatifs à long terme (en espérant que les changements arrivent avant que les enfants soient dans leur propre appartement!).

La priorité de toutes, assez de base, comme vous pourrez constater, c'était de régler la question des manteaux et des bottes qui traînent partout et par terre et n'importe où n'importe quand. Pus capable.

Et je suis heureuse de vous dire que cette priorité est en voie d'être réglée, grâce à ceci, réalise et conçu prestement par Yves à ma grande reconnaissance :





Depuis une semaine, les enfants adorent ranger leur bottes et leur manteau! Souriceau et Douce jouent à l'école, et font faire la file à Bébé M pour avoir accès aux casiers.

Et Souriceau a eu le bon mot : «Maman, on dirait qu'on est un groupe!»

Mon Souriceau, t'es pas trop loin du compte! ;)