mercredi 30 septembre 2009

Défi : biberon

Mercredi de liberté. Mes deux grands sont à l'école (avec leur lunch, donc pas de dîner à préparer, yé), et mes deux petites à la garderie.

Ça fait un mois que Bébé M a commencé son intégration, à deux jours par semaine. Et ça fait un mois aussi qu'on essaie de lui faire prendre un biberon. Il s'agit d'essai, ici, hein, pas de réussite : Bébé ne comprend toujours pas la fonction d'une tétine, malgré le fait qu'on lui en ait présentées de toutes les formes et de toutes les textures. Pas qu'elle n'aime pas ça, non, je dirais même qu'elle s'amuse ferme à mordiller le silicone ou le caoutchouc et à répandre du lait partout, mais côté efficacité, zéro. Et quand elle se met à avoir faim, le biberon n'a plus aucun intérêt, et j'ai intérêt à rappliquer rapido pour un allaitement dans les règles de l'art.

Pour l'instant, ça convient encore comme arrangement, mais le temps file; il ne reste que cinq semaines avant mon retour au travail, et il va falloir trouver une solution...

Enfin, ce matin, au programme: régler la question des assurances. Et cet après-midi (après un saut à la garderie) : soumission pour le logiciel de gestion d'inventaire et ce genre de technicalité.

Bonne journée!

lundi 28 septembre 2009

Salon de l'ARVEQ

J'ai passé l'après-midi au salon de l'ARVEQ (association des représentants en vêtement pour enfants du Québec). Le salon se tient à Québec deux fois par année, à l'automne et à l'hiver, et les détaillants y font leurs commandes pour la saison à venir. Les représentants s'installent chacun dans une chambre d'hôtel (cette année, ça se passait à l'Hôtel Québec), avec toute leur marchandise, et les clients prennent rendez-vous pour visiter la chambre et son contenu.
J'y ai rencontré entre autres la représentante de Robeez, à qui j'ai commandé d'un seul coup une collection d'automne et une de printemps. Rien de trop difficile, mais j'étais soulagée de ne pas ouvrir une boutique spécialisée dans les vêtements pour enfants : avoir à décider en octobre du contenu de ma boutique de mars, sans pouvoir même tester la réaction des clients envers les produits, ça m'angoisserait un peu. Heureusement que dans le domaine des accessoires pour bébé les saisons et les modes ont un peu moins d'importance.
J'ai bien dû passer deux heures dans cette chambre d'hôtel, et j'en suis ressortie complètement vidée; ça faisait un bail que je ne n'étais pas payée une séance de magasinage intensif comme celle-là. Je ne donnerai pas tous mes bons coups, mais je vous laisse avec cette petite mise en bouche.
En haut à gauche, c'est Victoria lapin, toute douce dans son tricot de coton biologique. À droite, un hochet de bois Heimess, ainsi qu'un attache-suce de la même ligne un peu plus bas. J'ai un lien affectif particulier avec ces jouets, parce qu'il y sept ans, j'en avais reçu en cadeau de bébé de la part d'amis qui revenaient d'Allemagne. À l'époque, on n'en trouvait pas ici, et il m'est arrivée quelques fois de me faire arrêter lors d'une promenade pour me faire demander d'où je les tenais.

Mais plus besoin d'aller en Allemagne pour les trouver; avec ça chez Rikiki, les suces auront affaire à bien se tenir.

dimanche 27 septembre 2009

Et le gagnant est...

On s'était donné une semaine pour faire un choix entre les deux logos proposés. Ce choix est fait et a été transmis à la graphiste qui va y aller de quelques modifications mineures.

Avant de vous dévoiler le logo que nous avons retenu, j'aimerais vous remercier, tous et chacun, qui nous avez laissé vos commentaires et vos suggestions. Ici sur le blogue, mais aussi par courriel, de vive voix, etc. Ils ont tous été lus, soupesés, discutés, etc., et j'aimerais répondre à quelques-uns d'entre eux :

1 - L'idée de fondre les deux logos en un seul, bien que séduisante, n'était pas réalisable; ils sont trop distincts d'un point de vue graphique et je ne pense pas que nous aurions pu arriver à quelque chose d'harmonieux.

2 - Nous nous sommes bien sûr questionnés sur le «sens» du logo, à savoir s'il devait représenter concrètement ce que nous allons vendre. Pour nous, le logo est davantage l'équivalent d'une signature que d'une description; on ne veut pas que le public devine ce qu'on vend à la vue du logo, on souhaite plutôt qu'il marque la mémoire visuelle, et que public le reconnaisse d'une fois à l'autre. Un peu comme Apple avec sa pomme; la première fois, on ne sait pas qu'il s'agit d'ordinateurs, mais le logo s'imprime dans la mémoire, et lorsqu'on le revoit, on reconnaît tout de suite la compagnie. Il est certain que nous n'aurions pas voulu d'une image trop éloignée de notre horizon (par exemple, une tête de mort ou une scie à chaîne - n'importe quoi!), mais, pour les deux logos proposés, je ne voyais pas de problème de ce côté-là.

C'est d'ailleurs probablement le critère qui a eu le plus de poids dans notre décision : nous voulions une image nette, facile à reconnaître. Et pour cette raison et pour d'autres considérations esthétiques, chromatiques, sympathiques, etc., nous avons choisi...




Le Minou!!!


J'ai hâte de recevoir la version finale pour adapter un peu les couleurs du blogue : )

jeudi 24 septembre 2009

Les verrines de Bébé M

Que faire avec un lot de shooters achetés par votre chum à la friperie du coin?


Une assiette de dégustation pour Bébé M!






Ma fille est tellement raffinée!

mercredi 23 septembre 2009

Visite au CLD et autres confessions

Il y a deux semaines, je me suis rendue au Centre local de développement (CLD) pour voir si des programmes ou des subventions pouvaient m'aider dans mon démarrage de projet. Sur le site internet, j'avais lu que les clientèles privilégiées par le CLD de Québec sont les jeunes de moins de 35 ans, les femmes et les chômeurs; comme je réponds à deux des trois critères, je me suis dit qu'il y avait peut-être une possibilité d'obtenir quelque chose.


J'ai rencontré une dame qui m'a fait un topo rapide pas très encourageant : la plupart des organismes subventionnaires exigent de leurs projets qu'ils aient une dimension novatrice, l'idée étant d'aider le Québec à progresser dans l'univers hautement concurrentiel des nouvelles technologies. Inutile de dire que le commerce de détail ne cadre pas vraiment avec cette politique.

«Et le fait que mon projet comprenne un volet de vente sur internet (vente sur internet = utilisation des technologies de l'information = innovation???)? (Une fille s'essaie)

-Euh, non, désolée, ce n'est pas admissible.»


Remarquez que je ne suis pas contre cette politique, et que, en tant que citoyenne neutre et objective, je serais plutôt d'accord. Mais bon, en tant que chasseuse de subventions, ça m'ennuie un peu.


«Mais j'aurais peut-être un programme fédéral pour vous, destiné aux jeunes de moins de 35 ans, qui accepte le commerce de détail...

- Ah oui?

-Mais ce programme n'offre pas de subvention. Seulement un prêt à taux d'intérêt avantageux.

- Ça pourrait m'intéresser...

- Oui, bon, il faudrait ouvrir un dossier. Pour ça, il faut que vous déposiez votre plan d'affaire, votre CV et celui de votre conjoint, et ça coûte 50$. D'ici deux semaines, un conseiller vous contactera et vous aidera à monter votre demande. Nous avons un bon taux de succès avec ce programme, mais je vous avertis, il y a beaucoup de paperasse à remplir. Il faudra vous attendre à faire beaucoup de recherche pour compléter votre plan d'affaire, certaines sections de celui que vous m'avez montré sont incomplètes.»


Je suis rentrée à la maison, j'ai réfléchi pendant deux jours, et j'ai décidé de ne pas ouvrir de dossier au CLD, de ne pas présenter de demande pour ce programme. Ce n'est pas que je sois au-dessus de mes affaires au point de cracher sur un prêt intéressant et il ne s'agit pas ici de paresse ou de négligence; je considère que l'analyse que j'ai faite pour valider la viabilité de mon projet est suffisante, et je ne crois pas que de passer encore une centaine d'heures à polir mon plan d'affaire m'aiderait de quelque façon que ce soit.

Il semblerait d'ailleurs que le plan d'affaire n'augmenterait pas le taux de succès des entreprises et certains chercheurs l'associent plutôt à une perte d'énergie ; on le remet aussi en question ici.


Il y a probablement des démarrages d'entreprise qui nécessitent des études très poussées du marché, de la concurrence et des risques, notamment dans les domaines d'innovation. De même, il y a des montants de subvention qui justifient l'investissement de centaines d'heures de travail pour monter un plan d'affaire. Mais dans le cas de Rikiki, une fois qu'on a consulté des statistiques qui confirment que le quartier connaît un taux de naissance supérieur à la moyenne, qu'on sait qu'il n'y a pas de boutique du même type pour desservir sa population immédiate, et qu'il y a une demande croissante pour les couches lavables et autres accessoires de bébé, on a considéré qu'on avait une chance raisonnable de réussir. Et c'est là-dessus qu'on s'est basé principalement. J'ai fait un plan d'affaire rudimentaire contenant mon budget et mes prévisions financières, et c'est tout.


Voilà, c'est dit. Tant pis pour le prêt.

mardi 22 septembre 2009

Le rhume saisonnier

Bébé M a un gros rhume. Son nez coule, ses yeux aussi. Elle est fiévreuse, elle fait vraiment pitié. Personne d'autre de malade à la maison, je me dis que son pyjama ne devait pas être assez épais la nuit dernière...

J'ai fait des commandes aujourd'hui pour la boutique. Et la première chose que j'ai commandée, pour être sûre de les avoirs le plus vite possible : les sacs de couchage Grobag.

On en aura donc chez Rikiki, mais tenez-vous le pour dit, le premier est réservé à Bébé M.

samedi 19 septembre 2009

Le blogue, outil de conversation

Le Devoir y allait cette fin de semaine d'un article sur la publicité et internet, et sur le changement de paradigme auquel on est en train d'assister en matière de marketing. Il y est question du nouveau visage de la publicité à l'heure des blogues (et des faux blogues - voir Bixi), de facebook et autres médias sociaux. On peut lire l'article ici.

C'est un sujet à la mode, et ça s'adonne que ça m'intéresse aussi, parce que ça m'aide à cerner ce que je fais avec ce blogue. Je ne peux nier qu'il me sert de vitrine promotionnelle pour ma boutique d'accessoires pour bébés, et je l'avoue d'emblée, au point de départ, c'était l'objectif principal de l'entreprise. Je me suis inspirée principalement de Michelle Blanc sur ce coup-là, et d'un billet en particulier où elle conseille gentiment aux entreprises de «chier du texte» (de qualité et pertinent) à propos de leurs produits pour se donner une meilleure visibilité.

Mais un blogue, c'est beaucoup plus que de la publicité; pour en avoir fréquenté plusieurs, j'ai constaté que je développe rapidement un sentiment de proximité avec l'auteur. Maintenant que je suis de l'autre côté, je me découvre une soif de réciprocité, de commentaires, de la part de ceux qui passent ici. La «bidirectionnalité» du message est d'ailleurs l'une des cléfs du nouveau marketing : l'annonceur ne contrôle plus la totalité du message, mais ne fait qu'amorcer une discussion. La semaine dernière, Étienne Chabot traitait justement de la question de la transparence sur les blogues - en lien avec l'affaire Bixi, et écrivait ceci : «Un blogue est un outil de conversation et qui dit conversation dit transparence et confiance». C'est exactement ça, au fond, ce que je fais avec ce blogue, c'est tenir une conversation avec ceux qui viennent me lire, et c'est très agréable.

L'article du Devoir se termine sur un topo des campagnes publicitaires du 21ème siècle, où il est question de cette île qui s'est fait connaître par des millions de personnens en organisant un concours mondial pour trouver le gardien qui viendrait y habiter pendant un an. Ça me fait penser qu'il faudrait bien que je trouve quelque chose d'un peu original pour la promotion de Rikiki... Les concours de photos de bébés? Ca s'est vu un peu trop souvent... Le concours des meilleures purées? Un concours pour avoir le droit de garder mes quatre enfants??? Les (Z)imparfaites organisaient des 5 à 7 au vin rosé cet été; pas fou, mais peut-être pas adapté à mon créneau... Je continue à réfléchir... avec vous, si ça vous dit!

vendredi 18 septembre 2009

Les Robeez

Pour la chronique «le produit de la semaine» d'aujourd'hui, c'est une copine qui a choisit ce qui serait présenté. Son argument était inattaquable : comme nous étions dans «les jambes» avec les Baby legs, aussi bien continuer avec «les pieds» cette semaine....

Comment résister à cette logique implacable? Voici donc les Robeez : ces chaussures de cuir à semelles souples sont devenues des incontournables, à cause de leur design, bien probablement, mais surement aussi parce qu'elles sont rudement pratiques.

Elles tiennent bien dans le pied du bébé, s'enfilent en un temps record, et, surtout, surtout dis-je bien, ne nécessitent pas de bas... (des bas pour les bébés, j'haïs ça! Ça doit être mon côté paresseux, quoi d'autre?)

Et pour l'hiver, l'intérieur se recouvre de fourrure pour devenir Booties:


Ça n'existait pas quand on était bébé, et, bien sûr, on était mignon quand même, mais ce n'est pas une raison pour ne pas se faire plaisir aujourd'hui...

L'avantage économique des couches lavables

À l'émission Légitime Dépense (Télé-Québec) de cette semaine, il y avait une capsule sur l'avantage économique des couches lavables. À visionner ici.

On le savait que c'était économique, mais on est bien content de se le faire confirmer. Pour ma part, je suis surprise par le coût associé à l'utilisation des couches jetables : de 1500$ à 2500$, c'est quand même des bidoux!

jeudi 17 septembre 2009

Logo!

La firme de publicité et design Le Saint a fait un remarquable travail pour le logo de Rikiki. J'ai eu la présentation hier des deux images de marque qu'on me propose, et je suis enchantée. Sans plus attendre, les voici :

D'abord, celle que j'appelle Les Ballons, d'une facture épurée et dynamique :


Et la seconde, le Chat bondissant :

Avouez que c'est du beau travail!!! Des graphistes différents ont travaillé sur chacune des propositions afin de donner deux visions de ce que pourrait être Rikiki. Et maintenant, quel déchirement, il va falloir choisir...


Ils sont dans la salle à manger, et on les regarde depuis hier. On nous a suggéré de «vivre avec» pendant une semaine, afin de faciliter notre choix, et ... de les montrer à nos amis!

S'il vous plaît, laissez un petit commentaire pour dire lequel vous préférez! Un gros merci!

mercredi 16 septembre 2009

Récupération des couches lavables

Que faire des couches lavables une fois que les enfants sont propres?

On peut les vendre, bien sûr, mais on peut aussi les donner à des organismes d'aide internationale qui vont se charger de les acheminer pour qu'elles soient utiles.

J'aime beaucoup cette idée: je vais joindre l'organisme Casira, qui se charge de ce type de mission, pour m'inscrire comme détaillante participante...

mardi 15 septembre 2009

Les premiers plans

Tel que prévu, notre concepteur, Daniel Brisson, nous a présenté ses première esquisses, en 3-D s'il vous plaît!






Je n'avais pas vraiment d'attentes, mais je suis super contente du résultat. Comme on n'a pas encore le logo, il est possible que le orange proposé soit modifié pour s'y ajuster, et on a aussi demandé à Daniel de faire quelques ajustements, mais en général, on trouve que c'est un sacré début.

dimanche 13 septembre 2009

Une grosse semaine qui s'annonce

Bonne semaine en perspective : mardi matin, d'abord, il y a Daniel, notre architecte, qui vient nous présenter les premières esquisses pour la boutique, tandis que mercredi, c'est la graphiste qui va y aller de deux propositions de logo. Je lui ai demandé la permission de les afficher sur le site pour avoir des commentaires... et elle a dit oui! J'ai prévu environ une semaine pour faire le choix définitif entre les deux; votre participation me sera précieuse.

À part ça, on a aussi deux démonstrations de logiciel de gestion pour la boutique, ce qui est un peu plus aride mais néanmoins important, de même qu'une visite avec des représentants bancaires. Et il faut aussi que je règle la question du nom de domaine : une chose est certaine, on va oublier «rikiki.com»; le nom est offert en revente, et en plus, il est question d'«Escrow», ce qui fait frissonner mes oreilles francophones... : )

Bref, on risque de s'amuser. En attendant, bon dimanche!

vendredi 11 septembre 2009

Les Baby legs

Plusieurs personnes m'ont demandé de préciser ce que je voulais dire par boutique «d'accessoires pour bébés»; est-ce qu'on va vendre des vêtements, des jouets, des biberons, etc.?

Plutôt que de répondre en faisant une sèche liste de tout ce que je prévois avoir en inventaire, j'ai pensé que, une fois par semaine, je pourrai faire un billet sur un produit en particulier. Un produit à la fois, ce n'est pas assommant, c'est juste assez pour donner envie de voir le suivant...

Cette semaine, ce sont les baby legs qui sont à l'honneur. Vous connaissez? Je trouve que ces petites jambières, - qui s'inscrivent tout à fait dans la vague 80', sont vraiment mignonnes. J'en ai acheté deux paires pour Bébé M pour les tester avant d'en commander, et depuis, notre vie a complètement changé : mes deux grandes sont accro, et, chaque matin, c'est la course -et la crise, pour savoir qui s'emparera de la paire qui va avec ses vêtements. Je dois arbitrer des conflits qui deviennent de plus en plus sournois, un enfer, je vous dis...

Mais bon, je dois avouer, il y a quand même du positif :
  • Pour Bébé M (quand il y a une paire de disponible pour elle), ça fait moins de manipulation lors du changement de couche;

  • Elles peuvent aider à tenir les jambes de pyjama un peu «lousses» lorsqu'on les enfile par dessus;

  • Une paire peut servir pour tous les enfants;

  • Elles sont vraiment mimi (ah oui, je l'ai déjà dit);

Et, avantage inestimable, elle font mentir la chanson : «Des culottes des paires de bas, moi j'grandis, eux grandissent ... avec moi!»

jeudi 10 septembre 2009

Congé de paternité

Une autre étape de franchie : Yves a annoncé à son employeur qu'il quittait pour de bon après son congé de paternité en octobre. Il a toujours dit que ça ne l'énervait pas pantoute de quitter la quincaillerie, mais, hier, je sentais que ça le rendait fébrile de faire son annonce officielle. Ça semble s'être bien passé; l'idée c'est de partir en bons termes, et je crois qu'il va y arriver. Il a intérêt, car notre quincaillerie de quartier, on l'aime beaucoup, et on ne voudrait pas être gêné d'y retourner...


Ce congé de paternité tombe à point : comme il ne travaillait que trois jours par semaine quand j'ai accouché, il a décidé (avec mon accord) d'attendre un peu avant de le prendre au cas où on en ait vraiment besoin plus tard. Et il a bien fait : il va prendre ses trois semaines à la mi-octobre plus deux semaines de vacances qui lui sont dues, pour faire les travaux de préparation du local. À deux (bébé va commencer la garderie à temps plein dans ces dates-là), ce ne sera pas de trop pour tout faire, et il va falloir que je fasse une chargée de projet de moi-même pour que les délais soient respectés... En comptant bien, ça nous donne une ouverture vers la mi-novembre, tenez-vous prêts!

mardi 8 septembre 2009

Web dépendance

Le premier mois de démarrage de Rikiki, je l'ai passé principalement à :

  • Chercher le nom (c'est pire que trouver un nom d'enfant, je vous l'assure);
  • Chercher des fournisseurs d'accessoires pour bébé;
  • Discuter avec des graphistes, des concepteurs web;
  • Parler continuellement du projet à tout le monde que je rencontrais;
  • Me demander si mon idée avait du bon sens.

Mais depuis que la plupart des étapes citées ci-haut sont pratiquement réglées, ce qui m'intéresse davantage, c'est la partie «commerce électronique» du projet, et je me suis mise à lire tout ce que je pouvais trouver sur le sujet. Bien sûr, le blogue de Michelle Blanc est une incontournable, mais il y a vraiment, mais vraiment beaucoup d'autres blogues qui traitent de ce sujet, au point où je me demande comment j'arriverai à tout emmagasiner.

Bref, tout ça pour dire que je me sens en retard sur les nouvelles, que j'ai envie de prendre les bouchées doubles, et que je crois que je passe un peu trop de temps sur internet... Je m'en doutais, mais j'apprends que je ne suis pas la seule dans cette situation inconfortable : Étienne Chabot, a même inventé un mot pour décrire l'état dans lequel je me trouve : tous les symptômes y sont, il s'agit sans le moindre doute d'un état de webriété avancé. Joli, non?

4 enfants, ça ne change pas le monde sauf que...

Ça fait beaucoup de linge à plier!


dimanche 6 septembre 2009

Un grand poilu vous accueille

Si tout va comme prévu, je devrais recommencer le travail vers la mi-novembre. Conséquemment, je ne pourrai pas m'occuper de la boutique au quotidien une fois qu'elle sera ouverte. De toute façon, il n'en a jamais été question : depuis le début, c'est Yves, mon chum, qui est volontaire pour tenir le fort.

D'aucuns à qui j'expliquais le projet m'ont fait une petite grimace quand j'arrivais à ce point : «Heu... C'est pas une affaire de filles, ça, les boutiques d'accessoires pour bébés? T'as pas peur que les clientes virent de bord en voyant un grand poilu les accueillir?»

Jamais de la vie! S'il y a une chose qui ne m'inquiète pas de ce projet de fou, c'est bien celle-là! On n'entrera pas ici dans les grandes discussions sur l'égalité et la répartition des tâches et des rôles, mais il y a une chose que je suis prête à affirmer : quand il est question de bébé, les gars n'ont pas grand chose à faire pour que les filles les trouvent vraiement «cute». Et mon chum, il excelle dans cet art de séduire par son attitude avec les enfants. La gardienne, les professeurs, la voisine, les brigadières, même ses clientes à la quincaillerie trouvent donc qu'il est un bon père!

Je l'imagine, mon grand poilu, en train de montrer une écharpe porte-bébé à une maman en expliquant que ses petits bébés à lui étaient tellement bien là-dedans... Je vous le dis, même à moi, il le vendrait.

Le Hushamock


Lorsqu'on s'est mis, vers la fin juillet, à penser à ouvrir une boutique d'accessoires pour bébés, j'avais déjà le Hushamock en tête. Élégant, vraiment design, ce hamac pour bébé est devenu un objectif à atteindre ; je voulais qu'on puisse le tenir en magasin.

Et ça s'est conclu vendredi dernier : j'ai une entente avec le distributeur candadien! Tout devient chaque jour un peu plus concret, c'est excitant.

jeudi 3 septembre 2009

Visite de l'architecte

Je trouve que le design d'une boutique, c'est important. À Québec, on en a eu une belle démonstration avec Benjo, qui, malgré qu'elle soit situé en plein centre-ville (ce qui égale «pas de stationnement» dans l'imaginaire de bien des banlieusards), et tout près du Toys'r us, a réussi à s'implanter comme «la» boutique de jouets à Québec, et ça, en grande partie parce qu'on a mis l'accent sur le design, qu'on en a fait une belle boutique.

On n'a pas l'intention de faire un Benjo avec Rikiki, on n'a ni l'espace, ni les moyens -pour l'instant!, mais je tenais vraiment à ce que le design soit soigné. Et comme je pense que, dans la vie, c'est chacun son métier (c'est déjà beaucoup que je m'improvise femme d'affaire pour ce projet!), on a décidé de demander à un concepteur de cette firme-, de faire le concept de la boutique.

Et mon architecte, une fois que je lui ai eu expliqué notre besoin, a trouvé que Rikiki, c'était une bien bonne idée : sa blonde est enceinte, et il aurait eu de toute façon à faire le tour des boutiques d'accessoires pour bébés de la région de Québec...

Que demander de mieux : qu'il me dessine la boutique où il aimerait magasiner! Il est venu prendre les mesures ce midi, et il m'a promis des premières planches pour la semaine prochaine! J'ai hate!

C'est parti

Encore un «blogue de mère», eh oui! Jeune professionnelle en congé de maternité, je me lance à mon tour dans la blogosphère. Je partagerai bien entendu quelques expériences maternelles – j’ai quatre enfants, la matière ne devrait pas manquer, mais mon propos principal portera sur le démarrage de Rikiki, une boutique d’accessoires pour bébés que je suis en train de mettre sur pied avec mon conjoint.


Professionnellement, je fais de la gestion de projet en technologie de l’information, et je n’ai jamais touché à la vente au détail ni au commerce électronique; c’est donc une première pour moi, et ce blogue sera un lieu pour partager les faits saillants de cette expérience, de mettre de l’ordre dans mes idées, et de recevoir vos commentaires qui seront toujours les bienvenus.En vous remerciant à l’avance de votre présence et de votre soutien, je me lance et, comme on dit, c’est parti mon …kiki!