lundi 29 novembre 2010

Le fait accompli

Pour favoriser le sommeil des tout-petits, allez les épuiser dehors une demie heure avant de les mettre au lit. - Conseil d'une mère expérimentée, toujours en parfait contrôle de la situation

Après souper, 18h30. Il fait noir.

Mimi, 21 mois et décidée : «dooor!

Maman : Ah non, Mimi, pas dehors, c'est trop tard.

Mimi, en s'éloignant : Non, pas dooor.

Quelques minutes plus tard.

Mimi, avec son chandail de laine : Tton! Tton!

Maman : Oui oui, maman va attacher tes boutons.

Mimi s'en retourne et revient quelques minutes plus tard, en traînant sa salopette de neige : Souttt, Soutt!

Maman : Mimi, Maman a dit qu'on n'allait pas dehors.

Mimi, en s'asseyant pour enfiler sa salopette : Non, pas dooor. Tacher soutt!

Maman : Bon, d'accord, je t'aide à attacher tes bretelles, mais c'est juste pour s'amuser. On ne va pas dehors.

Mimi, s'en allant vers l'entrée : Non, pas door. Où bottes, où bottes?

Maman se garde bien de répondre, et décide de téléphoner à une copine, question d'avoir une occupation permettant de faire semblant d'ignorer les desseins de sa dernière. À cette étape, des yeux piteux et c'est fini, c'est sûr.

Sa conversation écourtée (Copine avait quand même ses deux enfants à gérer), Maman va jeter un coup d'oeil à Mimi, qu'elle trouve assise à l'entrée, tout habillée (manteau zippé), chapeau sur la tête, bottes au pieds, en train d'essayer résoluement d'enfiler sa deuxième mitaine (vous conviendrez qu'avec une main déjà enveloppée, la 2e mitaine est plus compliquée à mettre).

Maman, pour la forme : Mimi, tes bottes sont à l'envers. Et ton chapeau aussi.

Mimi, s'exécutant pour corriger l'erreur : Maman, Apo, door!

Maman : Bon, d'accord, on va aller faire une p'tit tour dehors... »

«Mimi s'est endormie en posant la tête sur l'oreiller! Une fois de plus, je réalise à quel point les conseils de Mère expérimentée sont précieux et efficaces. Une chance qu'elle est là!»

Concours Rikiki veut des amis pour Noël

Ben oui, Rikiki, le p'tit chat de la boutique, aimerait avoir tout plein d'amis pour Noël!

Et comme il sait qu'on n'attire pas les mouches (ou les souris!) avec du vinaigre, il va faire tirer un certificat-cadeau de 25$ parmi tous les fans de la page Facebook à chaque tranche de 25 fans supplémentaires qui afficheront haut et fort leur amour!

On commence le compte à 162 fans, prochain objectif pour le premier tirage : 187!

On vous attend!

mardi 23 novembre 2010

Un site de référence en santé

Cet été, je cabotinais un peu à propos du peu de mots que daignait prononcer Bébé M (que nous allons de ce pas rebaptiser Mimi, parce que Bébé, hein, ce n'est plus tellement représentatif), mais ce n'est pas parce que je riais de la situation que je ne me suis pas renseignée un peu...

Pour les questions concernant le développement des enfants ou la santé en général, un de mes sites de référence est celui de l'Hôpital de Montréal pour enfants. Sur la page sur les possibles retards de langage, on ne traite pas de «normes moyennes» de développement à respecter pour un âge donné (donc par de généralité du genre : normalement un enfant de 18 mois devrait dire 20 mots), on donne plutôt des repères assez précis pour détecter certaines pathologies ou troubles de langage.

J'aime assez cette approche : au lieu de tracer une ligne au centre d'une route pour illustrer la moyenne vers laquelle tous devraient tendre, on vient délimiter tous les côtés du terrain de jeu en proposant de surveiller les enfants qui pourraient s'égarer en allant trop loin.

Les produits Douce Mousse à l'honneur

Du 23 au 27 novembre les produits Douce Mousse vous sont offerts à 20% de rabais.

Gel pour le bain, crème de change, lotion hydratante, tous les produits Douce Mousse sont biologiques et doux pour la peau de bébé.


dimanche 21 novembre 2010

Résultat du concours «On se sent vraiment parent quand...»

Notre concours Facebook «On se sent vraiment parent quand...» se terminait ce midi.

Bravo à tous les participants, et à notre gagnante, Nancy, qui va recevoir un certificat-cadeau de 25$, et qui nous disait : «On se sent vraiment parent quand... notre enfant a un petit bobo... et que la seule personne qu'il veut voir est Maman!»

Je vous laisse avec quelques morceaux choisis, en vous suggérant d'y ajouter votre grain de sel si bon vous semble.

Alors, donc, nos fans se sentent vraiment parent quand...


  • On se met à chercher les restaurants «famille» juste pour être sûre de trouver un table à langer - Anie
  • On ça fait un «skouik» de jouet de bébé à chaque fois qu'on s'asseoit sur le divan - Jérôme
  • On trouve notre petit 30 secondes pour faire pipi, porte fermée et ventilateur allumé (pour masquer le bruit ambiant!) si calme et relaxant - Valérie
  • On parle de couleur de caca et de mamelons gercés sur notre mur Facebook - Christelle
  • On se couche à 8h30 le vendredi soir ben crevé et qu'on se lève le lendemain à 6h pour le patin de l'un, la natation d'un autre et le cirque du troisième - Marie-Ève
  • Notre parfum est Régurgi no 5 - Une autre Marie-Ève
  • Notre grande préoccupation se résume à la couleur et la quantité de selles que notre bébé fait dans sa journée - France
  • Tu te promènes à quatre pattes dans la bibliothèque en faisant des ouaf ouaf pour t'assurer que bébé suive le groupe de bibliobébé - Évelyne
  • On se surprend à nettoyer le visage de nos enfants avec notre salive, alors qu'on trouvait ça dégoûtant quand nos parents nous le faisaient - Cynthia
  • Par habitude, on bouge le panier d'épicerie comme si c'était un poussette avec un bébé qu'on essait d'endormir - Anne-Marie
  • La première chose qu'on remarque dans un parc d'attraction sont les salles d'allaitement ou les tables à langer au lieu des attractions - Mylène
  • Au lieu d'aller clubber, on passe notre samedi soir à pétrir un pain avec notre amoureux pour faire le bonheur d'un petit estomac le dimanche matin - Émilie
  • On ne se rappelle plus la dernière fois qu'on a acheté quelque chose pour soi et qu'on est toujours cassé - Julie
  • Il y a un bébé endormi entre toi et ton amant... - Une autre Julie
  • Dormir une nuit sans interruption devient un des plus beaux cadeaux de la vie - Marie-Pierre

Il y en a plein d'autres... Aller sur notre page Facebook pour la suite!

vendredi 19 novembre 2010

L'heure des devoirs

Maman : «Les filles, c'est l'heure de se coucher. Ça fait comme 10 fois que je le répète!

Souriceau : Mais, Maman! On travaille! J'aide Douce à faire ses devoirs.

(Pour votre information, Douce a 4 ans et n'a pas de devoir, et cette discussion se passe un vendredi soir)

Douce : Ouain! Il faut que je fasse mes devoirs!

Maman : Non, non, non. Pas de devoirs qui tiennent, c'est l'heure d'aller au lit.

Souriceau : Oh, mais pourquoi?

Maman : Parce que Je suis fatiguée, et que Je veux aller me coucher!

Douce : Tu peux aller te coucher, on ne fera pas de bruit.

Maman : Non, non, non! Je me couche après vous!

Souriceau : Pourquoi?

Maman : Parce que c'est de même, bon. Pis, go, go, allez finir vos devoirs dans votre lit!

Papa, qui passait par là : Qui a parlé d'aller faire ses devoirs dans son lit?

Maman : Oublie tes sous-entendus, mon seul devoir ce soir, c'est de dormir le plus vite possible.

L'Ingénieur, qui passait par là lui aussi (la maison n'est pas très grande) : Ouain. Tu devrais aller te coucher parce que t'es vraiment pas de bonne humeur quand t'es fatiguée...

Maman : Toi, mon ami, tu viens de me faire penser qu'on n'a pas terminé les trois phrases de ton devoir d'aujourd'hui. On pourrait s'y mettre tout de suite...

L'Ingénieur : Heu, non, merci. Je vais aller lire dans mon lit, je dois ABSOLUMENT terminer le Seigneur des anneaux cette semaine.

Maman : Bonne idée; mais ne lis pas trop tard, hein, parce que sinon, gare au résumé que je vais te demander d'écrire!

Peu à peu, la maison se calme, et Maman peut enfin penser à combler sa carence en sommeil des derniers jours.

Maman se glisse sous les couvertures en frissonnant de fatigue, relève la douillette jusqu'à ses oreilles, commence à se détendre un peu en étirant les jambes quand...

SLURPPPP! Sensation d'une grosse langue râpeuse sur les orteilles.

«HAAAAAAAAAA! Quessé ça?!!!»

Maman bondit hors du lit, juste avant de voir le chien se pointer le museau d'en dessous des draps.

Maman : «Yves, vient voir! Y'a toujours ben des limites à ne pas élever un chien: demain, je l'inscris à l'école de dressage, et je te garantis qu'elle va s'appliquer dans ses exercices!»

Après que Papa ait beaucoup rit de l'incident, en grondant néanmoins le chien pour la forme, Maman s'est recouchée et a fait de l'insomnie jusqu'à tard dans la nuit, au point de déranger Papa qui dort toujours facilement.

Papa, un brin sournois : «Tu sais, tantôt quand t'as parlé de devoirs dans le lit... Je connais des exercices qui aident vraiment à s'endormir...

Maman, obtue : Je ne veux plus entendre parler de devoirs!

Papa, déterminé : Je ne veux pas avoir l'air d'insister, mais me semble qu'on serait dû pour une petite révison.»

mardi 16 novembre 2010

Lutte à finir

L'Ingénieur, ses devoirs et moi n'avont jamais fait très bon ménage. Juste lui et moi? Pas de problème, c'est l'harmonie. Juste lui et ses devoirs? Pas de problème non plus, on pourrait parler d'une indifférence mutuelle. Mais le ménage à trois? Étincelles garanties! Je garde d'ailleurs des souvenirs impérissables des premiers six mois de sa première année : malgré l'avis de tous les spécialistes, mais surtout malgré lui et moi, les soirées de devoirs viraient souvent à l'affrontement sanglant.

On a appris au fil du temps à trouver des compromis, et, au fur et à mesure qu'il a pu prendre de l'autonomie dans ses devoirs, le problème s'est beaucoup aplani. Jusqu'à la semaine dernière : réagissant à un mois de dictées aux résultats médiocres, j'ai rouvert les hostilités.

J'ai imposé une nouvelle règle pour l'étude des mots de vocabulaire : une dictée de trois phrases de mon cru par soir, que l'on corrige ensemble. Après la correction, re-dictée des mêmes trois phrases. S'il y a encore des fautes, re-correction ensemble. Et re-dictée. Et re-correction. Jusqu'à ce qu'il ne reste plus de faute.

Un brin sadique, je vous l'accorde, surtout lorsqu'on doit annoncer, après la troisième ou quatrième itération qu'il manque encore le «s» à «nuage»... À la re-dictée qui suit ce genre d'annonce, on risque de lire :

SA M'ENERVE DE NIAISER J'EN AI MARRE

«C'est dommage, mon bonhomme, mais tu as fait une faute. On va réécrire celle-là aussi, je crois...», de répondre Maman, tortionnaire infatigable.

Aussi surprenant que cela puisse paraître, l'Ingénieur a fini par accepter de terminer le travail, et nous nous sommes quittés pour la nuit en assez bons termes.

Puis, ce matin :

L'Ingénieur à Souriceau : «Au moins, est-ce que tu sais c'est quoi le féminin et le masculin, ou le singulier et le pluriel?

Souriceau : C'est quoi, ça?

Ingénieur : Pff! T'es trop poche, tu sais même pas ça!

Souriceau : Non, je ne suis pas poche!

Ingénieur : Maman, c'est vraiment une catastrophe, Souriceau ne connaît même pas son français!»

Le tout suivi d'une petite discussion sur les manières élégantes de chercher noise à ses semblables.

Puis, un peu plus tard :

L'Ingénieur : «Maman, ça prend combien de temps quand on voyage à la vitesse du son pour aller à Montréal?

Maman : Je ne sais pas.

L'Ingénieur : Pff! À part le français et les mathématiques, tu ne connais pas grand chose! »

dimanche 14 novembre 2010

Atelier d'herboristerie

Pour tous ceux qui sont à Québec, il me fait plaisir de vous inviter à l'atelier-conférence que va donner Capucine Chartrand sur l'utilisation des plantes médicinales dans les soins aux enfants, ce jeudi.

Les détails sont sur l'affiche reproduite ci-bas. Je crois que ça risque d'être très très intéressant!

samedi 13 novembre 2010

On se sent vraiment parent quand...

C'est ce que je veux savoir!

Un petit concours sympathique sur notre page Facebook. Complétez la phrase «On se sent vraiment parent quand...» et courrez la chance de gagner un certificat-cadeau de 25$ chez Rikiki.

Une chance de gagner à chaque phrase soumise. Le concours se termine le dimanche 21 novembre à midi.

C'est un concours Facebook, mais je vais me faire un plaisir de transcrire ici les «preuves» de parentalité les plus percutantes, on va rire! ;)

jeudi 11 novembre 2010

Vente de débarras

Souriceau arrive de son cours de gymnastique en bondissant.

Souriceau : «Maman, Maman! Regarde, j’ai des tablettes de chocolat à vendre! On est chanceux, hein?

Maman, qui réussit à esquisser un rictus : Du chocolat? (Tu parles d’une luck)

Souriceau : On pourrait aller en vendre cet après-midi?

Maman : Aller en ven…? (Grand Dieu, aurait-elle l’idée d’aller faire du porte à porte?) NON! Euh, je veux dire, non ma chérie. Je vais t’en acheter une pour le dessert de ce midi, d’accord? On va commencer comme ça.

Souriceau, visiblement déçue : Ouin. (puis, dans un regain soudain d’énergie) Mais tu me donnes tes sous tout de suite! C’est moi qui m’en occupe!»

Souriceau, c’est Mademoiselle Maîtresse d’école : elle organise son monde avec fermeté et enthousiame, et s’implique à fonds dans la réalisation de ses projets. Un projet de vente de chocolat? Elle s’en occupe : pendant une semaine, chaque visiteur à la maison a eu droit à ce type d’accueil :

Invité : «Bonjour tout le monde! Tiens, Souriceau! Je suis content, ça fait longtemps que j'avais envie de te voir, je m'ennuyais!

Souriceau, sans perdre une seconde de son précieux temps en mondanité : Veux-tu du chocolat? C’est pour ma gymnastique!»

Comme parent, on a un petit malaise avec ce type d’entrée en matière, mais je dois reconnaître que c’est efficace : on n’a pas réussi à tout refiler aux amis et parents, mais presque. Le reste, on l’a mangé. Ben quin!

Mais y’a une chose, par contre, qu’on n’a pas faite.

On a «oublié» de ramener les sous à la gymnastique.

Meuunon, on ne les a pas gardés pour nous! On a juste décidé discrètement (sans le dire à Souriceau) de retarder au dernier jour la remise du magot. Et je crois que si vous aviez assité à la scène suivante, vous auriez fait pareil.

Fin du cours de gymnastique qui a suivi celui de la distribution des paquets de chocolat aux enfants :

Petite gymnaste qui revient en bondissant de manière enthousiaste vers sa mère : «Maman! Maman! Regarde, mon professeur m’a donné d’AUTRES tablettes de chocolat à vendre! On est chanceux, hein?»

Je ne vous dis pas la réaction de la mère.

dimanche 7 novembre 2010

Le marketing

Depuis le début de l'automne, je suis en mode «marketing» pour Rikiki. Ça n'a pas paru vraiment jusqu'à maintenant (et mon objectif n'est pas non plus que ça «paraisse» plus que ça), mais on a travaillé fort dernièrement.

J'ai décidé de m'engager à long terme avec l'Agence le Saint (qui a fait le logo de Rikiki, ça vaut la peine de vous rafraîchir la mémoire ici), pour structurer notre approche marketing et donner une touche un peu plus professionnelle, graphiquement parlant, à nos différentes communications. Dans la «vraie vie», ça ne changera pratiquement rien pour les clients, à part le fait que nos affiches, nos photos et nos dépliants (et bientôt notre site internet!) seront plus beaux.

Nous avons entre autres décidé d'exploiter davantage les médias sociaux, ce qui fait que nous serons davantage actifs sur Twitter et Facebook qu'avant. Pour ce qui est du blogue, il ne fait pas partie de la stratégie proprement dite : il reste mon espace personnel pour parler de ce qui se passe autour de la boutique, de la famille et des enfants. Pour être vraiment utile, commercialement parlant, il faudrait que mon blogue serve davantage de vitrine à Rikiki; il aurait fallu que j'y présente beaucoup plus de produits, toutes les nouveautés, etc. C'était d'ailleurs mon idée au départ, mais je me suis rendue compte que ça m'ennuyait considérablement, les articles juste «sur un produit». Ce qui m'amuse davantage, par contre, c'est de «ploguer» des produits dans les histoires que je raconte, parce que je sais bien que mes lecteurs ne sont pas dupes et qu'ils comprennent que c'est un clin d'oeil que je leur fais.

Je vais donc continuer dans cette voie, un peu comme avant (mais peut-être avec plus de «clin d'oeil»), à une exception près : avec notre nouvelle approche structurée, il y aura désormais au moins une promotion par semaine à la boutique. Je vais en parler ici, généralement le lundi, ainsi que sur Twitter et notre page Facebook. Pour certaines promotions, les coupons rabais devront être imprimés à partir de notre page Facebook, et je vous suggère donc de vous y inscrire (c'est dans notre stratégie!) pour être informés et pouvoir en bénéficer.

Cette semaine, pure coïncidence (hmmm, je me demande si ce mot existe sur la planète pub), la promotion concerne... les tabliers d'allaitement, tadam! (J'ai décidé de la promotion après avoir écrit l'article... Juré! En fait, c'est l'article de dimanche qui m'a donné l'idée) Obtenez 10% à l'achat en boutique d'un tablier d'allaitement Bébé au lait en mentionnant que vous avez vu la promotion sur Twitter, Facebook ou sur le blogue. Ils ne sont pas encore sur le site web, ce qui rend l'achat en ligne difficile, mais par contre, si vous voulez commander par téléphone (418 524-9101), Yves se fera un plaisir de vous faire bénéficier du rabais.

Pour vous dire à quel point j'ai la fibre «marketeuse» (ce n'est pas pour rien que je me fais aider par des professionnels), j'ai un peu l'impression de vous annoncer que vous aurez désormais un 2 minutes de pause publicitaire dans votre télé-roman hebdomadaire... Ça vous embête?

Le tablier d'allaitement, ou comment changer d'idée à propos d'un produit

Vous connaissez les tabliers d'allaitement? Ce sont ces grands morceaux de tissus colorés qu'on dépose sur soi, un peu à la manière d'une couverture (mais en mieux conçu) pour se protéger des regards indiscrets lorsqu'on allaite.

Vous en vouliez un? Il ne fallait pas en chercher chez Rikiki, parce qu'on n'en avait pas jusqu'à la semaine dernière. Non? Non madame! Ça m'arrive d'être bornée à propos de certains trucs, et les tabliers d'allaitement ont eu la malchance de faire partie des choses avec lesquelles je n'étais «pas d'accord».

À la question «Pour ou contre les tabliers d'allaitement»? J'étais contre. Pas beaucoup d'arguments; juste une espèce d'impression que c'était un produit qui renforçait cette idée que l'allaitement est quelque chose que l'on doit cacher à tout prix. Que, oui, il faut allaiter (parce que ça, bien sûr, personne ne vous dira de ne pas le faire!), mais que, de grâce, on ne vous voit pas faire, ou le moins possible.




Des clientes demandaient, à la boutique : «Vous avez des tabliers d'allaitement?» Et je disais : «Non, mais nous avons de très bons soutien-gorge et vêtements d'allaitement. Voyez comme les chandails Momzelle sont ingénieux : il n'y a pas un bout de peau qui paraît! Avec ça, nul besoin de tablier...»

J'ai gardé ce discours jusqu'à ce que j'en discute avec une copine :

Copine : «J'étais déçue que tu n'aies pas de tablier d'allaitement! Je été obligée d'acheter le mien ailleurs que chez toi!

(Ça, ça ne fait pas plaisir à la propriétaire de Rikiki. Par contre, pas question de vendre des produits auxquels je ne crois pas juste parce qu'ils sont en demande)

Valérie : Ouais, tu comprends, je ne suis pas tellement pour ça, moi, cette idée de se cacher complètement quand on allaite.

Copine : Ouais, mais penses-tu que c'est pour utiliser quand je suis toute seule dans mon salon?

Valérie : Heu, j'imagine que non...

Copine : Ben non! On avait un souper avec les beaux parents, et je me suis rendue compte que je bloquais complètement à l'idée d'allaiter devant mon beau-père, surtout que le bébé prend du temps à attraper le sein et qu'il faut faire plusieurs essais...

Valérie : Ouais, vu de même...

Copine : Et, avec le temps des fêtes qui arrive, je ne me voyais pas faire essais sur essais, carrément les «boules à l'air» devant la famille réunie, pas plus que d'aller m'isoler dans une chambre en plein coeur du party ou du souper de famille.

Valérie : Stop, je suis convaincue! Je vais faire une commande!»

Et, c'est grâce à cette conversation que j'ai changé d'idée et que, depuis la semaine dernière, vous pouvez trouver les tabliers d'allaitement Bébé au lait chez Rikiki. J'ai choisi cette marque parce que je les trouve très bien conçus, particulièrement en ce qui a trait au morceau de plastique souple que l'on retrouve au-dessus de la poitrine de la maman, qui lui permet de voir le positionnement du bébé seulement en baissant les yeux.

Et, rétroactivement, je me suis trouvée un peu extrémiste, moi qui suis la première à reprocher ce trait de caractère aux autres : l'allaitement n'est pas une religion et il n'y a aucun dogme qui devrait nous dicter quoi que ce soit. Pudique, pas pudique, alternance sein-biberon ou juste le biberon : l'important, c'est d'être à l'aise et de s'organiser pour être bien dans le maximum de situations possibles. Y'a des fois où on est «à boutte» malgré tout, c'est inévitable (croyez-moi!), mais l'objectif devrait être d'essayer de limiter ces situations en s'organisant pour être bien avec nos choix. Pour le reste, on s'en fout!

Bonne semaine!

vendredi 5 novembre 2010

Un orgasme en accouchant, c'est possible!

Dans le cadre des activités organisées par Rikiki depuis le début de l'automne, nous avons eu le plaisir hier soir d'assister à une fascinante conférence sur l'hypno-naissance donnée par Essentiel Naissance. Et la soirée s'est conclue sur cette note euphorisante : l'orgasme pendant l'accouchement est, bien que généralement involontaire, tout à fait possible!

Entre le début de la soirée et cette conclusion spectaculaire, il y a eu plein de détails très intéressants sur le fonctionnement de l'hypnose, ses fondements scientifiques et ses différentes applications dans différents domaines de la santé. Il a aussi été question des idées reçues que nous avons sur l'accouchement, les peurs qui y sont rattachées, et le rôle des hormones dans la physiologie de l'accouchement, et de la douleur qui peut ou non survenir en fonction des différentes hormones sécrétées.

Première hormone en cause, l'adrénaline, qu'on sécrète lorsqu'on est tendue, stressée ou lorsqu'on a peur. La sécrétion d'adrénaline a pour effet de diriger massivement le sang vers les organes essentiels, le faisant se retirer de l'organe principalement sollicité durant un accouchement, l'utérus, le privant alors d'oxygène et de nutriments pendant un moment crucial, et l'empêchant de remplir sa fonction de manière optimale, ce qui débouche sur de la douleur ou des complications.

À contrario, l'endorphine, qui est sécrétée lorsqu'on est calme et sereine, a pour effet de faire affluer le sang à l'utérus pour le nourrir au maximum pendant le marathon qu'est l'accouchement.

L'objectif de la méthode d'hypno-naissance est donc de travailler sur les peurs qui sont ancrées très profondément en soi par rapport à l'accouchement (entre autre la peur de la douleur), et d'amener les femmes à développer une capacité à relaxer pour privilégier la production d'endorphine au lieu d'adrénaline.

Et -coïncidence plaisante, l'endorphine étant aussi très impliquée dans le production des orgasmes, sa sécrétion en quantité massive lors de l'accouchement explique que certaines femmes vivent un orgasme -ou même deux, ou trois!, au lieu de la sempiternelle douleur dont les films et la tradition nous rabattent les oreilles et le subconscient depuis notre naissance...

La présentation laissait les images de nombreuses vidéos parler d'elles-mêmes en montrant des accouchements très sereins et calmes, et même un extrait d'accouchement qui semblait particulièrement plaisant... J'ai retrouvé des extraits d'une des vidéo ici, et certains site comme Orgasmic birth donnent beaucoup d'informations à ce sujet.

Mais, au delà de la question de l'orgasme, Karine et Marie, qui nous ont offert cette conférence sur l'hypno-naissance, sans même avoir formé les participants à quelque techniques d'hypnose que ce soit, ont réussi, le temps d'une soirée, à changer cette perception que l'accouchement est nécessairement une épreuve ou un mauvais moment à passer.

C'était à ce point convaincant, je vous dis, que je me suis mise à penser que j'aurais bien un cinquième enfant pour essayer ça!

lundi 1 novembre 2010

Hoppop!

Encore des nouveautés!

Eh oui, l'automne est une bonne saison pour faire le plein de nouveaux produits : à la boutique comme dans les maisons, on se prépare pour Noël!

Je suis très heureuse de vous présenter les produits Hoppop. En fait, je n'ai pas grand chose à ajouter pour les décrire : un coup d'oeil suffit pour comprendre.

Non, mais, c'est-tu assez cute?


Des petit pots pratiques et mignons...