dimanche 31 octobre 2010

Le Versatile de Chimparoo

Nous avons plusieurs nouveautés à la boutique cet automne, principalement des produits, mais aussi des activités. Une de nos nouveautés, toute fraîche celle-là, puisque nous l'avons reçu seulement jeudi dernier : le Versatile de Chimparoo.

Le Versatile est un vêtement multifonctionnel unique, très mode qui se porte durant et après la grossesse, pour le portage de bébé ou pendant l'allaitement.

Fait d'un mélange de coton biologique et d'elastane pour un maximum de support, souplesse et mémoire, qui lui permet de garder une belle apparence malgré un usage intensif. Disponible en 4 couleurs (rouge, gris, naturel et noir) à manche courte ou longue.

Utilisé avec le bandeau de support, son design unique le transforme en un porte-bébé extensible ergonomique et confortable qui permet de répartir la charge sur les deux épaules et au niveau du dos.

Il se porte par-dessus ou sous un chandail devenu trop court qui permet de cacher le ventre, comme ceinture sur un pantalon devenu trop étroit et que l'on ne peut plus fermer, sur la poitrine comme élément décoratif, sur un vêtement ou seul. En plus de ces fonctions modes, ils se porte de façon pratique sur un ventre devenu lourd à supporter pour soulager légèrement les douleurs au dos ou avec le porte-bébé Versatile pour ajouter du support et du confort.

Au moins 15 façons de le porter, ce n'est pas rien! ;)

Vous pouvez voir la vidéo promotionnelle ici.

mardi 19 octobre 2010

La règle des trois C

Calme. Clarté. Constance.

Votre psy vous le dira, ces «trois C» sont les clefs de bien des succès, en gestion traditionnelle comme en gestion de la famille et, bien entendu, dans l'application des règles qu'on impose aux les enfants...

En exemple, une règle énoncée clairement :

«Au souper, les enfants doivent rester assis à table s'ils veulent du dessert. Ceux qui se lèvent ont implicitement terminé le repas, et n'auront rien d'autre.»

À la fin du repas, il faut bien attendu appliquer la règle énoncée plus tôt, de manière calme et constante ;

Souriceau : «Est-ce que je peux quitter la table pour aller écouter Kaboum?»

Maman : Oui, mais tu sais qu'il n'y aura pas de dessert ensuite.

Souriceau : D'accord!

L'Ingénieur : Pas de problème!

Douce : Oh, mais moi je veux un dessert! Mais si je le mange tout de suite, je vais manquer Kaboum!

Maman : Il faut que tu choisisses, ma cocotte.

Douce : Bon, je vais aller écouter Kaboum.»

Et voilà, ça n'est pas plus compliqué que ça! Pas de chicane, rien. La règle des trois C, ce n'est rien de moins que la clef du bonheur familial. Mais on n'arrive pas à un tel résultat du jour au lendemain; il en a fallu des répétitions et de la constance pour en arriver à ça.

Bébé M : «Ter! Ter!

Maman, en détachant Bébé M de sa merveilleuse chaise-haute Keekaroo : Oui, oui, tu veux aller par terre, d'accord.

Bébé M, se dirigeant droit vers le garde-manger : Capote, capote!

Maman, perdant tout son calme : C'est donc bien cute! As-tu entendu, Yves? Elle a dit «Compote»!

Bébé M : Capote, capote!

Maman : Ben oui, tu veux de la compote, ma belle fille! Tu parles bien! (On va arriver à te faire dire tes 20 mots bientôt!) Viens t'asseoir, Maman va t'en donner de la compote. Dis-le encore : comment ça s'appelle, ça?

Bébé M : Capote!

Maman, à Yves, tout en servant le dessert : Je le savais bien qu'elle finirait par débloquer, côté language...

Puis soudain :

Douce : Moi aussi, je veux de la compote!

Souriceau : Moi aussi!

Maman : Euh, nooooon. Vous vous êtes levées de table...

L'Ingénieur : Quelle indulgence, non mais quelle indulgence (sa nouvelle expression, allez savoir où il a pêché ça!) Tu ne respectes pas les règles pour Bébé M, c'est pas juste.

Douce et Souriceau, en choeur : Non, c'est pas juuuuuuste!

Maman : Bon, d'accord pour cette fois, prenez-vous une compote aussi.

jeudi 14 octobre 2010

Salut, Salaud!

J’ai commencé à le lire épisodiquement en janvier dernier, puis de manière beaucoup plus assidue ce printemps. Personnage détestable, mais touchant par la fragilité qu’on devinait sous sa carapace et ses airs de dur, Luc Pierre racontait candidement sur son blogue ses bassesses et ses coups de gueule.

Son avant-dernier billet n’était pas très rassurant : Je suis chez le psy, qu’il s’intitulait, et ça ne laissait rien présager de bon. Et il y a trois jours, la fin. Pas la mort, rassurez-vous, non, juste la fin. Parce que Luc Pierre ne pouvait pas mourir puisqu’il n’a jamais existé.

Il y a trois jours, on a appris que le Salaud était une «imposture narrative», une expérience littéraire de Pierre-Marc Drouin pour tester la cohérence du personnage de son prochain roman. L’éditeur doutait de la crédibilité de ce salaud romantique qui veut faire chier la terre entière pour se venger d’une peine d’amour, alors l’auteur a fait le pari de le mettre en scène dans un blogue, où il pourrait confronter son caractère aux réactions de vrais lecteurs.

J’y ai cru au Salaud, et j’y crois encore d’ailleurs. Qu’il soit fictif n’y change pas grand-chose, on s’en fout pas mal : j’ai relu La pêche à l’intello, et ce billet me fait toujours autant rire. Même chose pour le récit hilarant du déménagement avec Mania.

Alors, pourquoi en finir avec le Salaud, si le fait qu’il soit démasqué ne compte pas vraiment? C’est vrai que le charme est rompu, et si en plus le cœur ni est plus, je comprends que l’auteur arrête, même si je me sens «fru au boutte» de ne pas savoir la fin de l’histoire.

Mais, Luc Pierre, je tiens tout de même te dire au revoir. Parce que tu m’as bien fait rire avec ta hargne, moi dont les sautes d’humeur sont réglées au quart de tour sur mon cycle hormonal. Parce que nous, tes lecteurs, on le savait bien qu’il y avait du bon en toi.

Tu vois, je ne te retiens pas et je te laisse partir sans te faire une scène, et je te dis, Salut, Salaud, je t’aimais bien, tu sais.

lundi 11 octobre 2010

La soupe

Valérie remonte de la boutique, et trouve Yves en train de préparer le dîner.

Valérie : Ah, tu as fait de la soupe?

Yves : Oui, je ne savais pas trop quoi faire... crème de poireaux, ça te va?

Valérie : Oui... Il n'y en a pas beaucoup, tu n'as pas pris tous les poireaux?

Yves : Non, c'est que je pensais seulement faire un accompagnement au début, puis je viens de changer d'idée.

Valérie : Ah bon. (Non mais! Tant qu'à faire de la soupe, il aurait pu en faire pour deux fois!) Je vais mettre la table.

Yves : J'ai mis la poitrine de dinde au four, pour ce soir.

Valérie : Ah. (Merde, j'avais prévu un curry, pour une fois que je planifiais un menu!)

Yves : Est-ce qu'il y a quelque chose qui ne va pas?

Valérie : Non, rien du tout. (Franchement, on a assez de job comme ça, il aurait au moins pu faire de la soupe pour deux repas) Voyons! Il n'y a plus d'ustensiles propres!

Yves : Regarde dans le lave-vaisselle, je l'ai rempli ce matin.

Valérie : Bon. On cherche tout dans cette maison! Y'a pas de guenille propre non plus? (Trois poireaux! J'achète trois poireaux, me semble que c'est évident qu'il faut tous les mettre dans la soupe! Cette manie de saupoudrer à gauche à droite!)

Yves : Hé! Tu me dis ce qui se passe?

Valérie, à bout de nerfs : Y'a que j'avais acheté trois poireaux! Tu aurais du les prendre tous les trois pour ta soupe! Tu m'énerves, des fois!

Yves, les yeux ronds : ...

Valérie : Ben quoi? C'est dans ce genre de détail qu'on perd toute notre énergie! Faut vraiment que je m'occupe de tout!

Yves : ... Au moins on est sûr que tu n'es pas enceinte...

Valérie : ?

Yves : Je fais de l'humour.

dimanche 3 octobre 2010

Biscuits d'automne

Ma Douce était tristounette aujourd'hui, après que les deux plus vieux se soient faits invités chez des amis, la laissant toute seule avec ses jouets et sa petite soeur dont c'était l'heure du dodo.

Pour la consoler, je lui ai dit : «On va faire des biscuits, d'accord

C'est que ça me trottait dans la tête depuis quelques temps, en fait, depuis ma visite sur Le Trésor Gourmand, où Louloulaby publie la fameuse recette des biscuits Félix et M. Norton...

On a fait la vraie recette, oui, oui, celle avec une tasse de beurre! Miam, miam, ça fond dans la bouche...

J'ai eu une petite fille contente tout l'après-midi, qui posait plein de questions, et qui me disait : «je vais savoir faire des biscuits, maintenant!» ou «on va en garder pour Souriceau et l'Ingénieur, hein?», ou encore, une fois qu'on a pu goûter «je suis vraiment bonne pour faire des biscuits!»

Un après-midi d'automne comme je les aime. Je me sens zen.