lundi 12 juillet 2010

Au boulot les enfants!

Je ne sais pas pour les autres familles qui gèrent un commerce, mais chez nous, on n'a pas vraiment eu le choix de faire participer les enfants aux activités de la boutique.

Le samedi, les filles sont presque toujours au magasin avec moi... (L'Ingénieur, lui, ne vient que si j'accepte de lui laisser l'ordi, ce qui n'arrive pas souvent!) Elles jouent avec les jouets qui sont à la disposition des autres enfants, mais elles m'aident aussi à coller des étiquettes (Douce a les pose à l'envers 4 fois sur 5, une vraie manie!) ou à placer les produits sur les tablettes. C'est comme un jeu pour elles, et ça nous donne du temps pour parler ensemble, même si, techniquement, j'ai du travail.

Mais depuis début juin, les enfants font un vrai travail avec nous. C'est que nous avons ciblés quelques quartiers de la ville où nous voulions nous faire connaître un peu plus, et que nous arpentons en déposant des dépliants dans les boîtes à lettres. Généralement, je fais un côté de rue, avec Bébé M dans la poussette et Souriceau et Douce qui se relaient d'une maison à l'autre, tandis qu'Yves et l'Ingénieur font l'autre côté. Bien sûr, on ne couvre pas des quartiers entiers, et on se contente généralement de quelques rues, mais ça donne quand même des résultats : l'autre soir, on a distribué environ 150 dépliants en une heure trente, et, dès le lendemain, deux clientes sont passées à la boutique avec la publicité dans les mains!

C'est temporaire, et on prévoit avoir des méthodes de marketing un peu plus efficientes cet automne, mais, pour l'été, ça nous paraissait un moyen agréable de visiter de nouveaux quartiers de Québec tout en faisant un peu d'exercice... C'est du gros travail pour les enfants, mais, heureusement, ils sont encore à l'âge où la crème glacée qui clôt la soirée est le meilleur des salaires!

1 commentaire:

  1. des beaux moments en famille. Je me souviens qu'on faisait la plonge au resto de mes parents... enfin pas pendant les heures de pointe, mais en après-midi avant que le vrai plongeur arrive

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