mercredi 14 octobre 2009

La honte

L'idée d'avoir une boutique à nous, c'est de gagner en qualité de vie. Ça peut paraître bizzare, dit comme ça, parce que c'est une tonne de travail comme projet, mais on y voit des avantages importants. Comme par exemple le fait que la boutique va fermer à 16h30 (alors que mon chum finissait à 17h30), et que le samedi, les enfants pourront aller «travailler» à la boutique, ce qui n'était pas possible à la quincaillerie, etc. Bref, on a peut-être des lunettes roses, mais on pense que ce sera un plus pour notre vie de famille.

Sauf qu'il y a un membre de la famille qui n'est pas d'accord.

À vrai dire, ce n'est pas au projet de boutique comme tel qu'il s'oppose. Non. On a plutôt affaire à un choc des valeurs : que son père ait laissé son emploi à la quincaillerie pour s'occuper d'une boutique d'accessoires pour bébés ressemble beaucoup plus à une disgrâce qu'à une promotion aux yeux de mon Ingénieur de fils...

Macho! À sept ans! Ça se peut-tu!!

Bon, il a trois soeurs dont il veut peut-être se distinguer, ça se peut. Mais ce n'est pas une excuse, non môssieur!

Bon, à son âge, les stéréotypes gars-filles sont encore très forts, c'est vrai. D'accord, mais quand même...

Heu... j'imagine que devant les amis de sa classe, ça va être gênant d'expliquer que son père est très très fort, MÊME s'il travaille dans une boutique pour bébés...

Hoooon! La honte, c'est sûr!

2 commentaires:

  1. Ingénieur changera sa honte pour de la fierté lorsque la boutique ouvrira, je suppose, il développera rapidement son sens du chic.
    :)
    J.

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  2. Pauvre petit, en effet c'est la honte à sept ans, mais ado ce sera plaisant de ne pas devoir faire tous les commerces du coin pour trouver une job... :o)

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