lundi 23 novembre 2009

Les berceuses

Comme l'autre soir, Douce s'est endormie au son d'une berceuse. Quand la maison est calme (les soirs où l'Ingénieur et Souriceau ont un cours de karaté), et que Bébé M collabore, ça fonctionne souvent.

Par hasard, je viens de tomber sur cette conférence d'Élizabeth Flusser (une pianiste qui s'intéresse aux sciences de l'éducation), qui s'interroge sur la berceuse et son importance dans les relations du bébé avec son environnement, à travers quatre dimensions : le rythme, la mémoire, la culture et le temps.

À propos de la mémoire :

C’est cette possibilité de mémoriser la berceuse
qui la rend calmante. Grâce à la simplicité de sa
structure, dès la seconde audition, l’enfant connaît
le chant. Or ce qu’il mémorise, ce sont bien sûr les
notes, la musique, la voix mais aussi les sensations,
les situations qui y ont été liées dès la première audition.(...)...plus l’enfant connaît la berceuse,
plus il anticipe juste, moins le futur est incertain,
moins le futur est porteur d’angoisses.

Je reconnais bien là le besoin de ma Douce que je lui chante toujours les mêmes berceuses, et toujours dans le même ordre. C'est l'intuition qui m'avait fait adopter ce principe, et l'expérience m'en a démontré la validité : quand un enfant s'endort, c'est toujours une réussite... : )

1 commentaire:

  1. Coucou,
    première visite ici. J'ai été attirée par le petit minet orange sympathique... Bien intéressant cette recherche et conclusion sur la berceuse, j'adhère aussi.

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