mercredi 30 septembre 2009
Défi : biberon
Ça fait un mois que Bébé M a commencé son intégration, à deux jours par semaine. Et ça fait un mois aussi qu'on essaie de lui faire prendre un biberon. Il s'agit d'essai, ici, hein, pas de réussite : Bébé ne comprend toujours pas la fonction d'une tétine, malgré le fait qu'on lui en ait présentées de toutes les formes et de toutes les textures. Pas qu'elle n'aime pas ça, non, je dirais même qu'elle s'amuse ferme à mordiller le silicone ou le caoutchouc et à répandre du lait partout, mais côté efficacité, zéro. Et quand elle se met à avoir faim, le biberon n'a plus aucun intérêt, et j'ai intérêt à rappliquer rapido pour un allaitement dans les règles de l'art.
Pour l'instant, ça convient encore comme arrangement, mais le temps file; il ne reste que cinq semaines avant mon retour au travail, et il va falloir trouver une solution...
Enfin, ce matin, au programme: régler la question des assurances. Et cet après-midi (après un saut à la garderie) : soumission pour le logiciel de gestion d'inventaire et ce genre de technicalité.
Bonne journée!
lundi 28 septembre 2009
Salon de l'ARVEQ
dimanche 27 septembre 2009
Et le gagnant est...

jeudi 24 septembre 2009
Les verrines de Bébé M
mercredi 23 septembre 2009
Visite au CLD et autres confessions
J'ai rencontré une dame qui m'a fait un topo rapide pas très encourageant : la plupart des organismes subventionnaires exigent de leurs projets qu'ils aient une dimension novatrice, l'idée étant d'aider le Québec à progresser dans l'univers hautement concurrentiel des nouvelles technologies. Inutile de dire que le commerce de détail ne cadre pas vraiment avec cette politique.
«Et le fait que mon projet comprenne un volet de vente sur internet (vente sur internet = utilisation des technologies de l'information = innovation???)? (Une fille s'essaie)
-Euh, non, désolée, ce n'est pas admissible.»
Remarquez que je ne suis pas contre cette politique, et que, en tant que citoyenne neutre et objective, je serais plutôt d'accord. Mais bon, en tant que chasseuse de subventions, ça m'ennuie un peu.
«Mais j'aurais peut-être un programme fédéral pour vous, destiné aux jeunes de moins de 35 ans, qui accepte le commerce de détail...
- Ah oui?
-Mais ce programme n'offre pas de subvention. Seulement un prêt à taux d'intérêt avantageux.
- Ça pourrait m'intéresser...
- Oui, bon, il faudrait ouvrir un dossier. Pour ça, il faut que vous déposiez votre plan d'affaire, votre CV et celui de votre conjoint, et ça coûte 50$. D'ici deux semaines, un conseiller vous contactera et vous aidera à monter votre demande. Nous avons un bon taux de succès avec ce programme, mais je vous avertis, il y a beaucoup de paperasse à remplir. Il faudra vous attendre à faire beaucoup de recherche pour compléter votre plan d'affaire, certaines sections de celui que vous m'avez montré sont incomplètes.»
Je suis rentrée à la maison, j'ai réfléchi pendant deux jours, et j'ai décidé de ne pas ouvrir de dossier au CLD, de ne pas présenter de demande pour ce programme. Ce n'est pas que je sois au-dessus de mes affaires au point de cracher sur un prêt intéressant et il ne s'agit pas ici de paresse ou de négligence; je considère que l'analyse que j'ai faite pour valider la viabilité de mon projet est suffisante, et je ne crois pas que de passer encore une centaine d'heures à polir mon plan d'affaire m'aiderait de quelque façon que ce soit.
Il semblerait d'ailleurs que le plan d'affaire n'augmenterait pas le taux de succès des entreprises et certains chercheurs l'associent plutôt à une perte d'énergie ; on le remet aussi en question ici.
Il y a probablement des démarrages d'entreprise qui nécessitent des études très poussées du marché, de la concurrence et des risques, notamment dans les domaines d'innovation. De même, il y a des montants de subvention qui justifient l'investissement de centaines d'heures de travail pour monter un plan d'affaire. Mais dans le cas de Rikiki, une fois qu'on a consulté des statistiques qui confirment que le quartier connaît un taux de naissance supérieur à la moyenne, qu'on sait qu'il n'y a pas de boutique du même type pour desservir sa population immédiate, et qu'il y a une demande croissante pour les couches lavables et autres accessoires de bébé, on a considéré qu'on avait une chance raisonnable de réussir. Et c'est là-dessus qu'on s'est basé principalement. J'ai fait un plan d'affaire rudimentaire contenant mon budget et mes prévisions financières, et c'est tout.
Voilà, c'est dit. Tant pis pour le prêt.
mardi 22 septembre 2009
Le rhume saisonnier
J'ai fait des commandes aujourd'hui pour la boutique. Et la première chose que j'ai commandée, pour être sûre de les avoirs le plus vite possible : les sacs de couchage Grobag.
On en aura donc chez Rikiki, mais tenez-vous le pour dit, le premier est réservé à Bébé M.
samedi 19 septembre 2009
Le blogue, outil de conversation
C'est un sujet à la mode, et ça s'adonne que ça m'intéresse aussi, parce que ça m'aide à cerner ce que je fais avec ce blogue. Je ne peux nier qu'il me sert de vitrine promotionnelle pour ma boutique d'accessoires pour bébés, et je l'avoue d'emblée, au point de départ, c'était l'objectif principal de l'entreprise. Je me suis inspirée principalement de Michelle Blanc sur ce coup-là, et d'un billet en particulier où elle conseille gentiment aux entreprises de «chier du texte» (de qualité et pertinent) à propos de leurs produits pour se donner une meilleure visibilité.
Mais un blogue, c'est beaucoup plus que de la publicité; pour en avoir fréquenté plusieurs, j'ai constaté que je développe rapidement un sentiment de proximité avec l'auteur. Maintenant que je suis de l'autre côté, je me découvre une soif de réciprocité, de commentaires, de la part de ceux qui passent ici. La «bidirectionnalité» du message est d'ailleurs l'une des cléfs du nouveau marketing : l'annonceur ne contrôle plus la totalité du message, mais ne fait qu'amorcer une discussion. La semaine dernière, Étienne Chabot traitait justement de la question de la transparence sur les blogues - en lien avec l'affaire Bixi, et écrivait ceci : «Un blogue est un outil de conversation et qui dit conversation dit transparence et confiance». C'est exactement ça, au fond, ce que je fais avec ce blogue, c'est tenir une conversation avec ceux qui viennent me lire, et c'est très agréable.
L'article du Devoir se termine sur un topo des campagnes publicitaires du 21ème siècle, où il est question de cette île qui s'est fait connaître par des millions de personnens en organisant un concours mondial pour trouver le gardien qui viendrait y habiter pendant un an. Ça me fait penser qu'il faudrait bien que je trouve quelque chose d'un peu original pour la promotion de Rikiki... Les concours de photos de bébés? Ca s'est vu un peu trop souvent... Le concours des meilleures purées? Un concours pour avoir le droit de garder mes quatre enfants??? Les (Z)imparfaites organisaient des 5 à 7 au vin rosé cet été; pas fou, mais peut-être pas adapté à mon créneau... Je continue à réfléchir... avec vous, si ça vous dit!
vendredi 18 septembre 2009
Les Robeez
Comment résister à cette logique implacable? Voici donc les Robeez : ces chaussures de cuir à semelles souples sont devenues des incontournables, à cause de leur design, bien probablement, mais surement aussi parce qu'elles sont rudement pratiques.
Et pour l'hiver, l'intérieur se recouvre de fourrure pour devenir Booties:
L'avantage économique des couches lavables
On le savait que c'était économique, mais on est bien content de se le faire confirmer. Pour ma part, je suis surprise par le coût associé à l'utilisation des couches jetables : de 1500$ à 2500$, c'est quand même des bidoux!
jeudi 17 septembre 2009
Logo!
D'abord, celle que j'appelle Les Ballons, d'une facture épurée et dynamique :


Ils sont dans la salle à manger, et on les regarde depuis hier. On nous a suggéré de «vivre avec» pendant une semaine, afin de faciliter notre choix, et ... de les montrer à nos amis!
S'il vous plaît, laissez un petit commentaire pour dire lequel vous préférez! Un gros merci!
mercredi 16 septembre 2009
Récupération des couches lavables
On peut les vendre, bien sûr, mais on peut aussi les donner à des organismes d'aide internationale qui vont se charger de les acheminer pour qu'elles soient utiles.
J'aime beaucoup cette idée: je vais joindre l'organisme Casira, qui se charge de ce type de mission, pour m'inscrire comme détaillante participante...
mardi 15 septembre 2009
Les premiers plans
dimanche 13 septembre 2009
Une grosse semaine qui s'annonce
À part ça, on a aussi deux démonstrations de logiciel de gestion pour la boutique, ce qui est un peu plus aride mais néanmoins important, de même qu'une visite avec des représentants bancaires. Et il faut aussi que je règle la question du nom de domaine : une chose est certaine, on va oublier «rikiki.com»; le nom est offert en revente, et en plus, il est question d'«Escrow», ce qui fait frissonner mes oreilles francophones... : )
Bref, on risque de s'amuser. En attendant, bon dimanche!
vendredi 11 septembre 2009
Les Baby legs
- Pour Bébé M (quand il y a une paire de disponible pour elle), ça fait moins de manipulation lors du changement de couche;
- Elles peuvent aider à tenir les jambes de pyjama un peu «lousses» lorsqu'on les enfile par dessus;
- Une paire peut servir pour tous les enfants;
- Elles sont vraiment mimi (ah oui, je l'ai déjà dit);
Et, avantage inestimable, elle font mentir la chanson : «Des culottes des paires de bas, moi j'grandis, eux grandissent ... avec moi!»
jeudi 10 septembre 2009
Congé de paternité
Ce congé de paternité tombe à point : comme il ne travaillait que trois jours par semaine quand j'ai accouché, il a décidé (avec mon accord) d'attendre un peu avant de le prendre au cas où on en ait vraiment besoin plus tard. Et il a bien fait : il va prendre ses trois semaines à la mi-octobre plus deux semaines de vacances qui lui sont dues, pour faire les travaux de préparation du local. À deux (bébé va commencer la garderie à temps plein dans ces dates-là), ce ne sera pas de trop pour tout faire, et il va falloir que je fasse une chargée de projet de moi-même pour que les délais soient respectés... En comptant bien, ça nous donne une ouverture vers la mi-novembre, tenez-vous prêts!
mardi 8 septembre 2009
Web dépendance
Le premier mois de démarrage de Rikiki, je l'ai passé principalement à :
- Chercher le nom (c'est pire que trouver un nom d'enfant, je vous l'assure);
- Chercher des fournisseurs d'accessoires pour bébé;
- Discuter avec des graphistes, des concepteurs web;
- Parler continuellement du projet à tout le monde que je rencontrais;
- Me demander si mon idée avait du bon sens.
Mais depuis que la plupart des étapes citées ci-haut sont pratiquement réglées, ce qui m'intéresse davantage, c'est la partie «commerce électronique» du projet, et je me suis mise à lire tout ce que je pouvais trouver sur le sujet. Bien sûr, le blogue de Michelle Blanc est une incontournable, mais il y a vraiment, mais vraiment beaucoup d'autres blogues qui traitent de ce sujet, au point où je me demande comment j'arriverai à tout emmagasiner.
Bref, tout ça pour dire que je me sens en retard sur les nouvelles, que j'ai envie de prendre les bouchées doubles, et que je crois que je passe un peu trop de temps sur internet... Je m'en doutais, mais j'apprends que je ne suis pas la seule dans cette situation inconfortable : Étienne Chabot, a même inventé un mot pour décrire l'état dans lequel je me trouve : tous les symptômes y sont, il s'agit sans le moindre doute d'un état de webriété avancé. Joli, non?
dimanche 6 septembre 2009
Un grand poilu vous accueille
D'aucuns à qui j'expliquais le projet m'ont fait une petite grimace quand j'arrivais à ce point : «Heu... C'est pas une affaire de filles, ça, les boutiques d'accessoires pour bébés? T'as pas peur que les clientes virent de bord en voyant un grand poilu les accueillir?»
Jamais de la vie! S'il y a une chose qui ne m'inquiète pas de ce projet de fou, c'est bien celle-là! On n'entrera pas ici dans les grandes discussions sur l'égalité et la répartition des tâches et des rôles, mais il y a une chose que je suis prête à affirmer : quand il est question de bébé, les gars n'ont pas grand chose à faire pour que les filles les trouvent vraiement «cute». Et mon chum, il excelle dans cet art de séduire par son attitude avec les enfants. La gardienne, les professeurs, la voisine, les brigadières, même ses clientes à la quincaillerie trouvent donc qu'il est un bon père!
Je l'imagine, mon grand poilu, en train de montrer une écharpe porte-bébé à une maman en expliquant que ses petits bébés à lui étaient tellement bien là-dedans... Je vous le dis, même à moi, il le vendrait.
Le Hushamock
Lorsqu'on s'est mis, vers la fin juillet, à penser à ouvrir une boutique d'accessoires pour bébés, j'avais déjà le Hushamock en tête. Élégant, vraiment design, ce hamac pour bébé est devenu un objectif à atteindre ; je voulais qu'on puisse le tenir en magasin.
Et ça s'est conclu vendredi dernier : j'ai une entente avec le distributeur candadien! Tout devient chaque jour un peu plus concret, c'est excitant.
jeudi 3 septembre 2009
Visite de l'architecte
On n'a pas l'intention de faire un Benjo avec Rikiki, on n'a ni l'espace, ni les moyens -pour l'instant!, mais je tenais vraiment à ce que le design soit soigné. Et comme je pense que, dans la vie, c'est chacun son métier (c'est déjà beaucoup que je m'improvise femme d'affaire pour ce projet!), on a décidé de demander à un concepteur de cette firme-là, de faire le concept de la boutique.
Et mon architecte, une fois que je lui ai eu expliqué notre besoin, a trouvé que Rikiki, c'était une bien bonne idée : sa blonde est enceinte, et il aurait eu de toute façon à faire le tour des boutiques d'accessoires pour bébés de la région de Québec...
Que demander de mieux : qu'il me dessine la boutique où il aimerait magasiner! Il est venu prendre les mesures ce midi, et il m'a promis des premières planches pour la semaine prochaine! J'ai hate!
C'est parti
Professionnellement, je fais de la gestion de projet en technologie de l’information, et je n’ai jamais touché à la vente au détail ni au commerce électronique; c’est donc une première pour moi, et ce blogue sera un lieu pour partager les faits saillants de cette expérience, de mettre de l’ordre dans mes idées, et de recevoir vos commentaires qui seront toujours les bienvenus.En vous remerciant à l’avance de votre présence et de votre soutien, je me lance et, comme on dit, c’est parti mon …kiki!